Certains parmi votre personnel vous demandent d’organiser une fête pour les salariés musulmans en arguant « comme celles organisées pour les salariés chrétiens, l’Arbre de Noël et la Galette des rois ».
QUE FAIRE ?
Quand vous organisez un Arbre de Noël ou une Galette des Rois, vous ne le faites pour une catégorie ethnique ou religieuse quelconque. Vous le faites pour TOUS vos salariés. Les rituels festifs de la Galette et de l’Arbre sont désormais déconnectées de toute religion.
Même si certains auraient tendance à les rattacher au christianisme,
Pour la galette, « Tirer les rois, ou les reines » n’a rien de chrétien.
Déposer des cadeaux au pied d’un Arbre, non plus.
En France, ces fêtes font partie des coutumes locales dans le cadre d’une République laïque. C’est au bout d’un long processus de plus de cent cinquante ans que l’influence religieuse sur la société a été neutralisée.
Plus largement, ces fêtes font partie d’une coutume occidentale, d’ailleurs de plus en plus importée en terre d’islam notamment en Égypte … puisqu’elles ne sont pas religieuses.
En revanche, quand un salarié prétend que les fêtes religieuses musulmanes (Eid, Mouled, etc.) peuvent être considérées comme païennes, à minima il contrevient au dogme islamique. Il pourrait néanmoins le faire comme c’est préconisé par la confrérie des frères musulmans dans le cadre de la Taqiya. Mohamed Sifaoui dans son livre Taqiya, détaille les mécanismes « utiles » à la conquête : dissimulation, mensonge, double jeu. Pour mémoire, en islam, le paganisme est combattu avec force en priorité, avant même l’athéisme. Faut-il rappeler la destruction des bouddhas géants de Bamiyan par les Talibans, des mausolées de Tombouctou par Boko Haram, des statues assyriennes à Mossoul, du temple romain à Palmyre, etc.
C’est probablement la part significative des salariés musulmans (>15-20 %) parmi votre personnel qui, à juste titre, vous fait penser à organiser une fête à leur intention. Les conséquences sont préjudiciables à votre projet et à votre collectif. De facto votre initiative à leur intention va
décevoir la majorité d’entre eux qui ne souhaite pas de religion en entreprise, et qui réserve ses pratiques à la sphère personnelle, familiale. Un clivage s’installe entre les tenants d’une entreprise sans pratiques religieuses et leurs opposants,
activer le militantisme islamiste. Vous lui mettez le pied à l’étrier pour la 1re phase de sa stratégie d’entrisme, celle de s’afficher en entreprise avec les obligations religieuses et les fêtes associées,
renforcer le militantisme islamiste, en l’aidant à passer à la seconde phase de sa stratégie, celle de contrôler les salariés musulmans,
dévoyer l’entreprise dans le prosélytisme religieux,
attiser des tensions culturelles et ethnico religieuses dans l’entreprise. En effet, qu’en sera-t-il pour les salariés juifs, bouddhistes, hindouistes, végétariens… ?
QUE FAIRE ?
Eviter d’argumenter sur le terrain religieux. Le religieux est un « hors-jeu » en entreprise.
Par contre, les fêtes en entreprise sont des moments de rassemblement du Collectif à propos du Bien Commun,
Valider avec votre Codir et vos managers des fêtes utiles, non religieuses et non discriminatoires, en plus des fêtes françaises coutumières,
S’accorder sur ce qui a du sens en rapport au projet collectif,
Organiser des fêtes qui concernent notamment les réussites (affaires, production, lancement de nouveautés, acquisition, fusion…) aussi les promotions, les mutations, etc.
#1L’islam, n’est pas une religion comme les autres, c’est un système complet.
La mise sur un pied d’égalité de l’islam avec les autres religions est injuste vis à vis de … l’islam. En effet, l’islam n’est pas un menu à la carte. C’est un système articulé avec des registres inséparables, insécables, interdépendants : politique, sociétal, financier, culturel, législatif et religieux.
Il n’est donc pas comparable à une autre religion. De facto, derrière le paravent du banal fait religieux, il rentre en concurrence avec le projet de l’entreprise. Et, c’est ce qui désarçonne les managers et les drh.
#2 Inclure l’islam dans un projet d’entreprise est un vœu pieu.
Prétendre inclure l’islam dans quoique ce soit, est soit une ignorance soit une arrogance. En effet, sur quatorze siècles d’histoire toutes géographies comprises, chacun notera que l’islam ne s’est jamais fait inclure, c’est lui qui inclut. Le devenir de ce système n’est pas de la responsabilité de l’entreprise mais ce celle des musulmans.
#3 Une seule idéologie compte en entreprise, celle du bien commun, du projet et de son collectif.
En entreprise, il y a des comptes à rendre aux clients, aux employés et aux actionnaires. La priorité est au Projet porté par un Collectif solidaire où chacun trouve sa place et se développe.
