
Pour pallier la défaillance médiatique en France, cette chronique illustre les différences de traitement des personnes capturées à Gaza, en Cisjordanie et en Israël. Savez-vous qu’au cours de la pause dans le génocide à Gaza, Israël viole systématiquement les accords signés à Doha ? La violation des accords et du Droit International est le sport national israélien.
En effet, l’armée israélienne d’occupation tuent chaque jour des civils à Rafah, à Deir EL Balah, dans les différents qaurtiers de Khan Younes, et surtout en Cisjordanie. Dans ce dernier endroit, l’apartheid bascule dans le nettoyage ethnique.
A Gaza, cette armée est nommée criminelle du fait de la poursuite de ses chefs par la CPI.
Cette armée bourrée de protocoles tueurs (Hannibal, Eiland, …) entrave le passage des aides humanitaires, la livraison des prothèses et équipements médicaux. Elle interdit tout passage de camions de travaux publics et de matériel de réparation. Sauf avec leurs propres mains, les Palestiniens sont dans l’impossibilité de dégager les routes et de réparer les restes de logement. C’est un vrai chaos.
Allez, embarquez sur cette vidéo et remontez les décombres de Gaza pour vous “ré-installer chez vous”, cliquer ici.
TRAITEMENT MÉDIATIQUE – Otage vs Prisonnier
Pour avoir osé dire « Libération des otages Palestiniens », la direction de FR2 hésite à licencier la journaliste FR2 concernée. Pour les médias français sous chantage « antisémite », un Palestinien est obligatoirement un terroriste.
La plupart des Israéliens enlevés par les Palestiniens le 7 octobre 2023 sont des militaires. Les civils font partie de la structure de la caserne israélienne présenté comme pays. Civils et militaires Israéliens composent un système de colonisation criminelle. Le terme « prisonnier » leur est plus adapté que celui d’ « otage ».
A contrario, la plupart des Palestiniens enlevés par Israël, sont des civils, femmes et enfants inclus, sans aucune accusation à la clé. D’après les textes internationaux, le terme « otage » est dans leur cas plus adapté que celui de « prisonnier ».
A dessein, la majorité médiatique française parle d’otages Israéliens et de prisonniers Palestiniens.
Concernant le traitement des uns et des autres durant leur captivité, on pourrait s’attendre à voir des « otages israéliens » détruits et des « prisonniers Palestiniens en pleine forme ». C’est le contraire qui se présente, prouvant à nouveau la duplicité médiatique française.
Cette vidéo relève le déferlement, le florilège de duplicité. Elle dénonce le discours tendancieux des médias en France, cliquer ici
TRAITEMENT DES PRISONNIERS ISRAÉLIENS – les 4 soldates et Alexander Tourbanof
Qui n’a pas été surpris par les sourires des prisonnières israéliennes libérées par les Palestiniens ! Sourire, complicité, voire œil taquin témoignent d’une certaine tenue de la part des gardiens.
Pour apprécier l’état des libérées, voir cette vidéo en cliquant ici
Un des derniers prisonniers israéliens profite de son « incarcération » à Gaza pour apprécier les joies du plein-air de la pêche à la ligne. Bien sûr c’est un fil de propagande. Néanmoins personne ne peut douter de l’état du captif Alexander Tourbanof.
Pour apprécier sa promenade, cliquer ici
Certes, d’autres cas montrent une relative fatigue résultant de la captivité dans les caches Palestiniennes.
Concernant les Palestiniens libérés, c’est un autre monde. C’est le monde de l’horreur, des séquelles graves et des traumas profonds. Leurs témoignages corroborent l’état que chacun peut constater sur les vues ci-après.
ENLÈVEMENT POLITIQUE – Khaleda Jarrar
Prise, et reprise maints fois, que dire de la transformation du visage de cette militante politique du FPLP.
Pour assister à sa libération et constater son état, cliquer ici
Né en 1963 à Naplouse en Cisjordanie, Khaleda Jarrar [1] est une militante féministe, avocate, éducatrice et parlementaire. Elle supervise l’adhésion de la Palestine à la Cour Pénale Internationale.
Symbole de résistance face à l’occupant, en prison, elle ne perd pas son temps.
“Elle a été plus qu’une « stimulatrice de sentiments et de passions » ;
elle a défié sans relâche ses bourreaux, et aussi éduqué en prison une génération de femmes qui n’avaient pas eu la chance d’étudier.
Khaleda n’a jamais dévié de son discours déterminé et révolutionnaire.
Il n’est pas étonnant qu’elle ait été emprisonnée à plusieurs reprises par Israël.
Chaque fois, elle en est ressortie plus forte, plus combative et plus ferme dans ses convictions.
Extrait de l’introduction de Ramzy Baroud à l’ouvrage : These Chains Will Be Broken
Quelques jours plus tard lors d’une cérémonie de retrouvailles, avec Abla Saadeyat aussi libérée, elles témoignent de leur incarcération sans accusation. Pour faire bonne figure et continuer son combat, Khaleda s’est teint les cheveux.
Contrairement à Khaleda, Abla n’est pas une militante. C’est la femme d’un militant.
Pour les voir toutes les deux, Khaleda et Abla, cliquer ici
KIDNAPPING À BETHLÉEM – Muazzaz Abiyat

Au titre de la « détention administrative », et sans aucune accusation, l’armée d’occupation génocidaire kidnappe Muazzaz Abiyat (37 ans, bodybuilder) chez lui à Bethléem. Ça se passe à l’aube, le 26 octobre 2023.
Pendant son séjour dans un des camps de concentration israélien, ses tortionnaires le privent de nourriture. En lui liant les mains et les pieds, ils l’empêchent de se déplacer, de bouger. Le député en « pointe » BenGvir se présente en personne pour le torturer. On l’a cru mort.
Neuf mois plus tard, le 9 juillet il sort de prison, brisé moralement et physiquement.
Pour apprécier son état en vidéo cliquer ici
Malgré son état, l’armée tortionnaire le re kidnappe le 16 octobre 2024 pour 6 mois de détention… sans accusation. Muazzaz est aujourd’hui dans les camps d’extermination.
KIDNAPPING A GAZA NORD – Ibrahim Mohammad Khalil Al-Shawish,
Inscrit au N°108, Ibrahim fait partie des 111 otages libérés ce 2025 après son enlèvement le 7 octobre 2023 par l’armée israélienne d’occupation.
Dans quel état est-il maintenant ? Cliquer ici
Ibrahim est en fait un enseignant irakien. Jamais emprisonné auparavant, l’armée d’occupation l’enlève et le transfert dans le camp de torture de Naqab. Il témoigne sur les tortures subies, les entraves et les privations subies durant sa captivité. Les chiens et les câbles électriques font partie des instruments de torture.
En cas de doute en rapport avec les chiens, voir cette vidéo tournée par les geôliers-tortionnaires, cliquer ici.
KIDNAPPING DES ENFANTS
La force d’occupation coloniale utilise deux protocoles pour détruire l’enfance Palestinienne.
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Tirs mortels ciblés à Gaza,
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Kidnapping en Cisjordanie,
Le chirurgien orthopédiste juif-américain, Dr Mark Perlmutter, témoigne des exactions précises et volontaires des snipers israéliens.
Pour voir son témoignage, cliquer ici
Concernant le kidnapping des enfants, suivi par leur incarcération sans accusation la volonté de « tuer » la nouvelle génération Palestinienne est flagrante. Pour les sionistes, par question de perdre la bataille démographique.
Le sort des enfants emprisonnés est terrible. Pour en savoir plus écoutez ici le témoignage d’un otage Palestinien libéré.
Voir aussi les témoignages des chirurgiens concernés par les blessures et les morts ciblées des enfants Palestiniens.
Cliquer ici.
Parmi les centres recensés, le seul centre de torture pour les enfants est en Israël. C’est le centre de Megiddo avec ses annexes de Telmond et celle de Ramle (Neve Tertze) pour les filles. Garçons et filles y sont terrorisés, battus et enfermés dans des cages.
Les organisations internationales, tel que l’OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture), documentent les cas et recensent des viols. Lors de certaines libérations récentes, personne ne s’étonne qu’ils soient nommés « prisonniers » et non « enfants-otages ». Il est vrai qu’un jet de pierre par un gamin contre un blindé israélien est considéré comme défi existentiel de l’entité sioniste.
Quelle suite ?
En perspective d’un seul état démocratique, laïc, respectable, citoyen régional, intégrateur multi ethnique, respectueux des autochtones et du Droit International
…
Ni revanche, ni vengeance, l’avenir est dans le sourire de ces deux fillettes Palestiniennes, dans les décombres de Gaza.
Un miracle les a sauvés des tirs des snipers israéliens, des tankistes et des bombardements aveugles. Dix-sept mille enfants Palestiniens n’ont pas eu cette chance. En effet, au lieu de transformer le défi démographique dit « existentiel » en atout, Israël a décidé d’éliminer toute une génération de Palestiniens
Ces deux fillettes incarnent la possibilité de ré-Humanisation des tueurs israéliens et de la ré-Animation du Peuple Palestinien meurtri. C’est la clé pour qu’ils œuvrent ensemble pour une vision commune de leur avenir.
Pour soutenir ce double mouvement demandez la feuille de route MEDJOR disponible via
Je comprends ce parti pris qui vient d’une vie militante que je ne peux qu respecter. Ce n’en est pas moins une vision partisane et peu objective. Il y a 2 parties au problème et 2 violences excessives. La seule façon d’en sortir c’est de démonter les mécanismes qui maintiennent cet état de fait : qui finance ? Qui a intérêt à maintenir le conflit en place ? Qui jette de l’huile sur le feu en permanence et fait en sorte de ruiner les efforts de paix ?
Pointer une partie et exonérer l’autre n’est pas une solution, c’est une des façons de continuer le désastre.
Désolé, il n’y a pas deux parties à mettre sur le même pied d’égalité.
Il y a un colonisateur, les tenants de l’idéologie sionistes, et des colonisés c’est-à dire les Palestiniens. Ces dernier ont vu débouler chez eux des centaines de milliers de juifs chassés par le racise anti-juif européen. Les Britanniques ont organisé leur colonisation à pas cadencé (Commndant Ronal Storrs) entre 1917 et 1945. A la fin du mandat Britannique, une injustice structurelle monumentale a pris place par le vote biaisé à l’ONU en 1947, puis renouvelé en 1948. Injustice structurelle et aberration : établir une colonie alors que le monde était en phase de décolonisation.
Chassés de chez eux, massacrés, aujourd’hui génocidés, depuis 1948 les Palestiniens ne revendiquent et ne se battent que pour être reppsectés en tant qu’autochtone et l’équité.
Tant qu’Israël, voit comme DEFIS EXISTENTIELS les trois sujets prioritaires, Démographie, Ressources energétiques, et Eau, il se condamne à la FUITE EN AVANT, à la GUERRE PERMAMENTE, à chasser les populations autochtones, à usurper les terres, à voler le bétail, à arracher les olitviers, à voler l’eau et ses sources au Mont Hermon, à voler le gaz dans les eaux au large du Sud-Liban et de Gaza..
Tout changera dès qu’Israël regardera ces trois sujets comme des ATOUTS remarquables de citoyenneté régionale, de compétitivité en termes de société et d’économie.
Pour les y aider, jette un oeil sur mon livre notamment sa 4ème partie et regarde les initiatives préconisées sur la feuille de route MEDJOR.