Comme en Palestine, en Amérique les autochtones Indiens avaient mené une guerre de résistance face aux colons européens. Les états créés, États-Unis et Canada, avaient ensuite poursuivi et accentué les exactions des colons. Idem pour le non-respect des accords et du Droit.
« Les gouvernements américains ont signé plus de quatre cents traités avec les Amérindiens et les ont tous violés, sans exception. »
Alexis de Tocqueville[1], ministre des Affaires étrangères 1849, siège No 18 à l’Académie française.
La suite de la colonisation s’appelle extermination
Avec l’indépendance des États-Unis, les guerres indiennes prennent une tournure plus agressive.
« Un bon Indien est un Indien mort »
Le major-général Sheridan, 1831-1888
Aux Etats-Unis, les colons « légitimés » entreprennent d’exterminer les autochtones : la chasse aux bisons, les épidémies et les massacres. En dix ans, le nombre d’indiens est réduit de 70%.
La résistance des Cheyennes
Basé dans la région des Grands Lacs, c’est l’une des tribus indiennes qui s’est battue pour protéger ses terres contre l’invasion blanche et sauvegarder son mode de vie.
Fils d’une cheyenne, dans son livre George Bent[2] apporte un témoignage de première main sur la vie, les mœurs et les guerres indiennes. Elles se déroulaient dans les Grandes Plaines, avec des épisodes tragiques dont les massacres à Sand Creek en 1864 et à la Washita River en 1868.
Le processus Cheyenne
Depuis leur reddition en 1878, les Cheyennes végètent dans une région aride de l’Oklahoma, une réserve administrée par le Bureau des affaires indiennes. Malgré les accords conclus, la population souffre du manque de vivres et de l’absence de soins.
Aujourd’hui, la majorité des Cheyennes[3] vivent dans des réserves situées dans le Montana et l’Oklahoma. Ils adhèrent à une croyance religieuse animiste selon laquelle toute vie est sacrée, imprégnée d’un esprit et interconnectée.
Objets de production cinématographique, circuits folkloriques, ils sont l’exutoire des maux de la société américaine. Les enquêtes sociales révèlent des taux élevés de criminalité, de consommation d’alcool et de drogue[4]. Les Indiens font partie du lot de bouc-émissaires utilisés lors des tension sociales et des actes de délinquances.
Le processus Cheyenne en Palestine
Ce processus s’applique d’abord par les Britanniques, occupants de la Palestine. Ils s’inspirent de leur politique coloniale en Irlande du Nord (Ulster).
“… Forming for England a little loyal Jewish ulster in a sea potentially hostile Arabism.”
Ronald Storrs, gouverneur à Jérusalem, 1917 – 1926
Les colons sionistes poursuivent crescendo à l’encontre des autochtones : annexion, terreur, expulsion, expansion, apartheid, prison à ciel ouvert, massacres, ethnocide …
Israël suit à la lettre son mentor, sponsor. Les Etats-Unis fondé sur un génocide, auto-déclaré premier démocratique du monde, donne 4 milliards par an à l’entité sioniste. Quatorze milliards viennent d’être débloqués pour finir l’ethnocide à Gaza et en Cisjordanie.
Comment stopper le processus Cheyenne en Palestine
Les différences majeures entre les USA et Israël résident dans la géographie, la culture et la démographie.
Les USA sont une immense île ouverte vers l’Asie et l’Europe via les airs et deux océans. Modulo les résidus de ségrégation, sa population multiculturelle est une richesse économique.
Israël est encerclé de déserts. Ce pays dans une culture ghetto, s’est incrusté avec un mécanisme de rejet importé d’Europe qu’il a activé face au monde arabe. Pour gérer les risques démographiques, il organise l’apartheid et l’ethnocide.
Ces deux paramètres signent la fin de cette entité.
« Israël risque de devenir une parenthèse de l’histoire »
Dominique de Villepin, ex-premier ministre de la France
Adel Paul Boulad, Consultant international Diversité & Performance
Voilà qui est bien rappelé. On pourrait approfondir aussi le caractère religieux commun de ces approches destructrices et ségrégationnistes du monde.