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Oui, il est encore temps !

By 19 octobre 2020 No Comments

DECAPITATION

 La décapitation islamiste de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (95) le vendredi 16 octobre 2020 n’est pas la première en France.

Le 26 juin 2015, Hervé Cornara, chef d’entreprise était décapité par un militant islamiste dans son usine à Saint Quentin-Fallavier (38). Le criminel avait ensuite échoué à se faire exploser en fonçant dans le stock des bouteilles de l’usine. Il avait fini par se suicider dans sa cellule du quartier d’isolement de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (91).

Ces deux décapitations en France au XXIème siècle, relèvent d’un acte habituellement utilisé au cours des conquêtes islamiques … au Moyen-Âge.

Lors de la guerre en Bosnie (1992-95) les décapitations du bataillon El-Moudjahid terrorisaient les serbes. Ce bataillon composé de mercenaires étrangers faisait partie de la 7e brigade musulmane de l’armée bosniaque.

Pendant l’essor de Daesh en Syrie (2013-18), les militants islamistes filmaient leurs enfants en train de jouer au football avec les têtes de leurs victimes.

Tant en Bosnie, qu’en Syrie, puis pour Hervé Cornara et Samuel Paty, les sites islamistes propagent la scène filmée.

Et pour cause, la décapitation a un double rôle :

  • Oter la vie d’un ennemi, souvent traité par les tueurs d’«ennemi de Dieu », en référence aux versets choisis par les criminels,

  • Inhiber, intimider, terroriser en vue d’imposer la Sharia comme loi au-dessus de tout.

En entreprise, le processus « soft power » du militant islamique ôte la légitimité du dirigeant. Le militant contraint les musulmans à se regrouper derrière lui pour finir par imposer les valeurs islamiques au travail. Voir les détails du processus, cliquer ici.

 

INTIMIDATION et SIDERATION

 

L’assassinat de Samuel Paty impacte le pays tout entier au cœur de son identité, de son système éducatif. En première ligne, nous trouvons les 5,7 millions d’élèves du secondaire et les 120 000 enseignants de Lettres, Histoire Géographie, et Biologie.

En 2015, la décapitation d’Hervé Cornara avait impacté plus de 3 millions de chefs d’entreprise (TPE, PME, ETI). Certes, entre les tueries à Charlie et au Bataclan, la décapitation d’Hervé Cornara était passée aux oubliettes. Ce crime avait néanmoins fait, un an plus tard, l’objet d’une cérémonie nationale et in fine, marqué les chefs d’entreprise.

Si peu !

En effet, face à une telle violence le traumatisme psychique avait atteint celui qui s’identifiait au chef d’entreprise décapité.

« Elle était tétanisée, mon aîné a traîné sa fiancée par-dessus les corps ensanglantés dans la tuerie du Bataclan. » Cet ami me raconte ce qu’il vit alors. Il ajoute « bizarrement je ne ressens rien, je ne me sens pas concerné ». C’est la sidération. Le réflexe de protection opère alors comme un coupe-circuit avec pour effet de minimiser la gravité de la violence.

 

LES COMPORTEMENTS INDUITS

 

Face à cette violence moyenâgeuse et à l’entrisme soft, les managers et chefs d’entreprise réagissent en trois grandes tendances : attendre que l’Etat légifère, se confronter ou s’accommoder avec les militants islamiques. L’accommodement consiste à laisser faire : les coins prières, les pauses prières, pas de réunion le vendredi, le prosélytisme, la mise à l’écart des femmes, etc.

Ce dernier comportement a la préférence des chefs d’entreprise conseillés par leur DRH. Il est courant de lire à propos de l’entrisme islamique en entreprise : «Banalisation du fait religieux». Pour les DRH rencontrés c’est : « ça se passe bien », « on ne veut pas faire de vagues », « l’islam c’est le soufisme, ici on se débrouille ».

Pour l’arrangement, nous avons le modèle « Sophie » désormais bien connu. Le 8 octobre 2020 après plus de trois ans et demi de détention, les djihadistes maliens libèrent Sophie Pétronin, Directrice d’une ONG pour les enfants. A peine arrivée en France, elle se déclare Maryam, convertie à l’islam et souhaitant retourner au Mali. Elle s’était en fait accommodée. Sophie s’était intégrée aux djihadistes qu’elle préfère nommer «groupes d’opposition armée au régime ». Pour sa libération, et en arrière-plan la France, le régime en question libère deux cents djihadistes.

En résumé, dans ce cas l’accommodement aboutit à dévoyer la vocation de l’ONG au profit du terreau islamiste et à en maximiser la force destructrice, les adultes libérés.

En entreprise, le militant islamiste fait son travail sans faiblir. De leurs côtés les managers optent en majorité parmi les trois comportements cités plus haut. En conséquence, le clivage au sein des équipes s’accélère. Avec l’effondrement de la confiance et de la qualité de la relation inter salariés, la performance des équipes chute.

La peur d’être décapité comme Hervé Cornara, chef d’entreprise, ou tout simplement la peur d’une manifestation sur le parking de militants déroute le dirigeant. Au-delà du risque physique, ce dernier craint pour son image. Il ne veut pas être traité d’islamophobe.

Pourtant, il y a un chemin, une approche disponible, de surcroît qu’il maîtrise avec talent. Il ne s’agit ni d’abandon, ni d’accommodement, ni de confrontation.

Il s’agit de,

LA VOIE DU MANAGER

Cette voie a pour ambition de développer le bien commun. Il s’agit d’un collectif solidaire à propos d’un projet opérationnel utile à des clients. Ce projet donne à chacun un rôle valorisant et inspirant. La voie du manager devient alors un vrai vaccin contre tout entrisme islamique ou pas!

Pour retrouver les prérogatives et la légitimité du management face à la peur de l’entrisme islamique en entreprise,

  1. d’abord la possibilité d’un diagnostic partagé en Comité de Direction avec une mise en priorité des initiatives. Cliquer ici

  2. puis, le réajustement des processus opérationnels et des comportements à travers l’étude de cas, les jeux de rôles, le coaching individuel etc. Cliquer ici

Adel Paul Boulad, franco-égyptien, Coach de dirigeants

www.diversite-performance.com

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