Il ne s’agit ni d’une fiction, ni d’une spéculation.
Il s’agit d’une réalité qui se présente aux cadres et dirigeants d’entreprise, avec un choix à faire.
Du fait de la démographie et du système islamique à sens unique lors de mariages mixtes, la France devient progressivement terre d’Islam (1). Alors, en entreprise, l’islam politique se saisit de cette évidence pour y développer ce que certains appellent : entrisme islamique(2).
La définition du Larousse pour « entrisme » est : « nom masculin, tactique adoptée par certaines organisations (syndicat, parti politique) et visant à faire entrer dans une autre organisation certains de leurs membres en vue d’en modifier la pratique et les objectifs. ». Le 10 juillet 1934 l’entrisme avait fait l’objet d’un article publié dans le journal trotskiste La Vérité et que certains attribuent à Léon Trotski. Il s’agissait pour les partisans de Trotski d’infiltrer des partis politiques plus importants pour s’y imposer. En 1919, à sa période bolchévique, Trotski avait décrété l’autorisation de prises d’otages et leur exécution. Il justifiait la violence par la « cause prolétarienne ».
En Egypte, avec l’Islam pour religion d’état et la Sharia(4) comme référence constitutionnelle, près de 80% des pharmaciens sont des coptes(5) . Les coptes sont des égyptiens chrétiens. Leur faiblesse collective donne un résultat étonnant. Et, l’entrisme fait son effet. Le syndicat des pharmaciens, est totalement sous le contrôle des militants des Frères Musulmans !
En France, les syndicats (CGT, FO, UNSA, …) en pénurie de militants, sont parmi les cibles faciles d’entrisme de l’islam politique. Les secteurs concernés sont les sites industriels, le transport, la logistique, le service du numérique, etc. Chez les opérateurs télécoms les syndicats sont dominés par l’islam militant et communautaire. En conséquence, une fois installé, le syndicaliste islamique négocie avec les dirigeants, à parts égales. Il s’établit dans les comités d’entreprise avec sexisme et omerta sur le mot « laïcité ». Il alterne les postures et les revendications sociales et religieuses. Comme le militant trotskiste au XXème siècle, il s’impose dans les organisations, en entreprise et au sein de son propre syndicat. Puis, il en modifie les pratiques pour son propre projet. L’islam politique s’y développe à coups d’acquis successifs et irréversibles. Au départ les revendications sont anodines : à la cantine, pour la tenue, les horaires, les dérogations etc. Progressivement, les faits se banalisent dans les esprits des salariés et des dirigeants.
L’entrisme islamique emmené par les islamistes(3) porte un projet concurrent, politico religieux. Ce projet n’a aucun rapport avec celui de l’entreprise sauf si celle-ci a mis la Sharia(4) au cœur de son projet avec la validation du conseil d’administration.
Est-ce que l’entrisme islamique sert le projet d’entreprise ?
Est-ce que la Sharia est porteuse de compétitivité ? Y-aurait-il des références ?
Face à l’entrisme islamique en entreprise, entre soumission-arrangement et confrontation quels sont les autres choix pour les dirigeants d’entreprise ?
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Définition du Larousse pour « Islam » : nom masculin (arabe islãm, soumission à la volonté de Dieu)
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Religion des musulmans, de ceux qui adhèrent au message de Mahomet, (s’écrit islam)
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Ensemble des peuples qui professent cette religion (s’écrit alors Islam),
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Civilisation qui caractérise le monde musulman (s’écrit aussi Islam).
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Définition du Larousse pour « islamique » : relatif à l’Islam.
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Définition du Larousse pour « islamisme » :
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Synonyme vieilli d’Islam,
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Désigne, depuis les années 1970, un courant de l’Islam faisant de la Sharia(4) la source unique du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un État musulman régi par les religieux.
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Définition du Larousse pour « sharia » : Loi canonique islamique régissant la vie religieuse, politique, sociale et individuelle, appliquée de manière stricte dans certains États musulmans. Les États où la sharia est le plus largement appliquée sont en Asie, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iraq, le Yémen, Oman et les Émirats Arabes Unis et en Afrique, le Soudan et le Nigeria.
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Copte. Terme venant du grec « Aegypta »signifiant « demeure du Ka de Ptah », « Aegyptos » habitants de cette demeure. La 1ère syllabe retirée, il reste « koptos ». C’est ainsi que les étrangers nommaient les égyptiens avant la conquête islamique en 640. Aujourd’hui tout égyptien, toute religion confondue, devrait s’appeler « copte » mais de fait ce terme nomme les égyptiens non convertis à l’islam, c’est-à-dire les chrétiens.
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