Skip to main content
coachingTémoignages

Le voile islamique et la performance de l’entreprise

  • Est-ce que le port du voile islamique en entreprise est une avancée utile à la performance des équipes, à la sérénité du climat social, à la promotion d’une femme dirigeante ?

  • Est-ce que le projet servi par le voile islamique est compatible avec celui de l’entreprise ?

Pour traiter ces questions une formation est disponible, Formation RH 

Dans les textes islamiques, contrairement à d’autres sujets sociétaux, le port du voile n’est ni réglementé ni codifié. Il est à peine commenté. Contrairement aux obligations de prière ou de jeûne, le voile n’a jamais été une obligation canonique. Cependant, porté par les «wahabites», il est devenu symbole politique, d’abord en Arabie Saoudite puis, au-delà, dans le cadre de leur stratégie de prosélytisme international. Les versets de la sourate 33, ceux de la sourate 24 (24 :31 ; 24 :30) relatifs à ce qui pourrait s’apparenter au port du voile, font l’objet de débats intra musulmans vifs, notamment sur les chaînes TV des pays arabes. Mais rien n’y fait, le voile est devenu un symbole idéologique international poussé par deux concurrents pour une même cause, les frères musulmans et les « wahabites ».

Les « wahabites », parfois appelés « salafistes » se revendiquent du prédicateur et théologien Mohammed ben Abdelwahhab. Sa doctrine islamiste fondamentaliste dite « wahabite » enseigne qu’une seule interprétation des textes religieux est possible et, que le pluralisme Islamique n’existe pas. En quête d’un bras armé pour propager sa doctrine, le prédicateur Abdelwahab (1703 – 1792) s’allie avec Mohammed Ibn Saoud. Le Pacte de Dariya leur permet d’établir en 1744 le premier Etat saoudien. Depuis cette date la dynastie saoudienne dirige l’Arabie Saoudite, où le wahhabisme est aujourd’hui la forme officielle de l’Islam sunnite rigoriste. La police religieuse y punit violemment toute personne qui n’exécute pas ses obligations religieuses, elle traque les citoyens aux heures de prière, elle supervise la mise sous tutelle totale de la femme par l’homme.

La première et plus grande prise des Saoudiens « wahabites » fut l’Egypte. Pour accélérer le port du voile, offre fut faite aux militants islamiques avec d’abord des bidons d’huile, des sacs de farine et de sucre, puis des écoles coraniques et des centres sociaux, enfin des CDD lucratifs sur les chantiers de Riyad et Djedda. Facilement repérable, le voile est un outil de mesure, il sert de compteur. En Egypte, dans les années 60, puis crescendo à partir des années 70, le « compteur voile » faisait l’objet d’observation quotidienne informelle. D’un coup d’œil, chacun pouvait faire son estimation en %, voilées/non voilées dans les sociétés, dans les universités, dans les quartiers puis … dans les familles.

En France en entreprise, le voile islamique est un devenu un marqueur de conquête. Il est souvent déployé lors d’un « coming out » six mois après l’embauche.

Religieux ou non, le voile est un étendard porteur d’une idéologie, d’un projet politique d’un autre temps où la femme ne peut pas diriger des hommes, où elle ne peut ni leur serrer la main ni partager le même bureau.

Que serait la concession au port du voile islamique au travail sinon un recul instantané de plusieurs siècles, incompatible avec tout projet d’entreprise, là où le collectif et la diversité sont au cœur de la performance et de la réussite !

 

 

#performance #diversité #fait religieux #teambuilding #prosélytisme #climat social #vivre ensemble #coaching #leadership #entrisme

One Comment

  • L. E. Saenz-Diez Jaccarini dit :

    Très bien, très bon Merci Et surtout de parler des “deux programmes” FL et salafos

    On Mon, 8 Apr 2019 at 19:39, Développer la diversité, la performance et l’intégrité opérationnel

S'abonner
Soyez toujours informé
des nouveautés