
Les manifestations contre la complicité industrielle française avec l’ethnocide en cours en Palestine se multiplient. Elles se déroulent devant les sièges des entreprises concernées et sur des sites de production.
Les entreprises sont du secteur de la défense, de la technologie, du transport et de la finance. Elles sont nommément pointées par les manifestants.
Il s’agit de Thalès[1], Safran[2], Alstom-GE[3], AXA, MBDA (Airbus et BAE Systems)[4], Nexter (Etat Français et famille allemande Bode-Wegman)[5], Systra (RATP, SNCF et Banques françaises)[6], Artelia[7], Schneider Electric et Framatome[8], Saft filiale de Total Energies[9]. Pour les manifestants, elles sont toutes complices pour non-aide humanitaire, non-respect de la Convention de Genève. Veolia s’était déjà retiré par à la suite des actions du mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions.
Qui manifeste ?
Les manifestants sont des syndicalistes, avec une forte participation et influence des activistes de l’entrisme islamique[10] en entreprise. Profitant du manque de militants à la CGT, CFDT, FO, SUD, ces derniers s’étaient bien engouffrés dans la brèche.
La 1ère peine des dirigeants.
En place dans les syndicats, ces activistes se sont emparés des CSE et autres instances de l’entreprise. Ils y tiennent la dragée haute face aux dirigeants et aux DRH.
Les managers, par ignorance feinte, par facilité, par souci d’image, par absence à leurs prérogatives, etc. ont facilité des « arrangements » aux activistes islamiques. Les conséquences sont multiples : abaissement du rôle des femmes et leur éviction des instances susmentionnées, la rupture du sens du collectif, la baisse des performances opérationnelles jusqu’à moins 30% sur certains sites de production industrielle.
La 2ème peine des dirigeants.
Dans leur foulée, les activistes se saisissent de l’opportunité Gaza.
Ils mettent à mal l’image des dirigeants en les dénonçant dans leur complicité d’ethnocide d’un Peuple Palestinien martyrisé depuis l’avènement du sionisme en Palestine. L’image des dirigeants en prend un coup : faiblesse face à l’entrisme islamique, complice d’un pays en flagrant délit d’ethnocide et potentiellement génocidaire.
En démontrant leur courage et leur engagement pour une cause humanitaire, les activistes islamiques accélèrent le recrutement de leurs coreligionnaires. Ils appliquent aussi une des obligations du système islamique, la Zakat : l’aumône pour les faibles et les pauvres. Les collectes pour Gaza vont bon train. Leur pouvoir en entreprise prend une nouvelle dimension, un nouvel élan.
Que faire maintenant ?
Dire les choses comme elles sont.
Mener tous les combats pour rendre justice et dignité au Peuple Palestinien.
Mieux vaut tard que jamais.
Pour un leadership citoyen et exemplaire, ces dirigeants ont plusieurs possibilités :
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Halte à la complicité. Stopper la coopération avec Israël, arrêter la fourniture de tout équipements et services qui facilitent la liquidation du Peuple Palestinien.
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Cessez-le-feu. Faire pression par leurs canaux auprès de l’Etat français et des entreprises israéliennes pour obtenir un cessez-le feu immédiat.
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Coopération discernée. Etablir des critères de coopération dans le cadre d’un projet en Palestine, respectueux du peuple Palestinien et de ses droits.
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Stopper l’entrisme islamique. Fort de ce fait, reprendre l’initiative face à l’entrisme islamique en entreprise et rassembler le personnel autour du projet de l’entreprise, sans entrisme idéologique quelconque, sioniste ou islamiste.
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Se recentrer. La 4ème partie de mon livre à paraître en avril 2024 donne les ressources utiles pour remettre ses prérogatives au centre. Priorité est mise en termes de solidarité du collectif pour un projet commun d’entreprise, de performance collective, de service aux clients et de relation aux actionnaires. Appliquer la charte d’éthique de l’entreprise en s’interdisant la complicité de génocide en Palestine.
Adel Paul Boulad, auteur du livre « Le tabou de l’entrisme islamique en entreprise. Guide du Manager »[11]