coachingInformationsOutils

Gaza – Comment briser le cercle vicieux ?

By 3 novembre 2023 janvier 16th, 2024 6 Comments

Etat de la nation.

Les vagues alarmistes et anxiogènes se succèdent. Les émeutes largement islamisées ont mis à genou la France en moins de 48 heures. La décapitation par un islamiste du professeur Samuel Paty devant son école avait été un marqueur sociétal majeur. Celui de Dominique Bernard ce 13 octobre dernier se déroule au sein même de l’école. Ce deuxième marqueur terrorise le corps enseignant. La majorité du système éducatif et culturel de la France, cœur de la nation, accentue son repli et s’auto-censure.

Le syndrome de Stockholm marche à fond.

Entre randonnées et plaisirs de la mer, les amis niçois sont satisfaits. Tout va bien. Le déni bat son plein. Ils ont déjà effacé les quatre-vingt-sept tués sur la Promenades des Anglais le 14 juillet 2016, par l’islamiste camionneur. Toujours à Nice, l’égorgement par un autre islamiste, du sacristain et de deux paroissiennes de la Basilique Notre-Dame de Nice du 29 octobre 2020 est passé aux oubliettes. Ces amis randonneurs feignent l’ignorance, ils demandent à ne pas être dérangés.

Le spectacle mondial s’installe en enfer.

En écho, les guerres régionales se mondialisent. Ici et là, la créativité destructrice et meurtrière bat son plein. En pleine tuerie, c’est la surdité et l’aveuglement. L’appel à un cessez le feu est inaudible. La sortie de l’enfer est invisible.

Où est la sortie de l’enfer ?

Pourtant, la possibilité d’un autre avenir se présente. Elle n’est certainement pas au bout du fusil, mais au bout de l’humanité visionnaire, incarnée et opérationnelle. Est-ce que la sortie de l’enfer est en Ukraine, en Arménie, au Kazakhstan, à Gaza, à Pékin, à New Delhi, à Sarcelles … ?

Qui sommes-nous ?

Septuagénaires de terrain, en entreprise et en sport, avec des collectifs confrontés à des défis, nous avons découvert que l’autodestruction n’est pas une fatalité. Notre expérience s’est développée dans des situations complexes, déclarées perdues où dominent les « c’est compliqué », « c’est foutu », « c’est impossible », « je n’y peux rien », « j’attends … », « c’est trop tard … ». De surcroit, aussi terrible que l’assassinat, la violence des mots règne.

  • Dans le management au quotidien, nous avons vu comment les peurs et les jeux de pouvoir brisent les élans et détruisent les collectifs.

  • Face à l’entrisme islamique en entreprise, nous avons découvert que l’angélisme, la lâcheté et le déni y tuent les raisons d’être.

Lors de nos initiatives depuis les années 80, nous avons mis en œuvre les ingrédients de la réussite, celle de changer le monde à l’endroit même de l’enfer.

Comment ça fonctionne ? 

  • Sans appel à l’aide, sans demande explicite, le contexte infernal et destructeur perdure. Pire, il se renforce. Il traverse les générations, les géographies et les cultures. C’est ce qui se présente devant nous tant en entreprise qu’en Europe, au Proche-Orient et au-delà.

  • Dans un système complexe et négativement imbriqué, il suffit qu’une des parties prenantes brise le cercle vicieux. Le cycle infernal s’arrête. Étonnamment, chaque élément du système autodestructeur se découvre une nouvelle conscience.

Quels sont nos partis pris ?

  • Une idéologie mortifère ne se combat ni avec une idéologie suicidaire ni angélique. Les débats et combats idéologiques ne sont utiles que pour créer un climat anxiogène et alarmiste. Ils se déroulent dans les livres, les discussions de salon, sur les plateaux des médias, etc. l’attitude dominante y est « j’ai raison, tu as tort et je te donne tort ».

  • « Se faire peur », devient un sport olympique.

  • Parmi les effets pervers du débat idéologique il y a celui de se cantonner dans les concepts et d’éviter ainsi la confrontation aux réalités opérationnelles.

  • Une idéologie aussi ténue soit-elle peut s’effacer. Comment ? Elle devient obsolète lorsque le cadre change avec des nouveaux rôles. Pourvu que ces derniers soient valorisants pour chacun. Ils sont alors porteurs d’avenir inspirant, de bienfaits, de développement et de pérennité.

  • Les partis pris susdits s’appliquent tant au pays, qu’aux entreprises, qu’aux familles.

Comment reconnaître un BRISEUR DE CERCLE VICIEUX ?

Le briseur du cercle vicieux (BCV) est souvent un leader, légitime et en responsabilité. Au nom de sa partie prenante, il déclare caduque sa posture habituelle et les mécanismes néfastes qu’elle attise. Le BCV en détaille les méfaits induits. Il appelle à une remise en cause à commencer par soi-même. Il exprime son aspiration à se refondre autrement avec les autres.

Un briseur de cercle vicieux est aux antipodes de la victimisation et de la politique du bouc-émissaire. Le briseur de cercle vicieux se remet en cause.  Même un dirigeant autoritaire, voire traité de dictateur par certains, a osé le faire. Le président égyptien Al Sissi n’accuse pas les autres, il s’assume responsable de faire rectifier le discours religieux islamique haineux. En effet, dans le monde musulman, les autres sont les croisés, les juifs, les Américains. En 2014 puis en 2015, face à un millier d’imams de l’autorité musulmane sunnite d’Al Azhar, le Président égyptien exige une révolution, une refonte du discours religieux. En incluant cette autorité, ce Président se déclare responsable de la haine du reste du monde.

Voir sur https://www.youtube.com/watch?v=NJfnquV7MHM

Le chantier reste ouvert, douloureux.

Au Proche-Orient, qui a la clé ? 

En entreprise, c’est le patron ou celui d’une de ses entités qui brise la fatalité.

En 1996, Jack Welch sort General Electric (GE) du piège infernal de la torpeur. Il lance une radicale transformation. Elle est à faire en 100 Jours, elle concerne la tête de son groupe. Il demande aux premiers 100 « Executives » de GE, tous sexagénaires, de transformer leurs activités traditionnelles en e-business. Il veut que GE dépasse 100 B$ de Chiffres d’Affaires. Pour ce faire, il leur affecte 100 jeunes coaches de moins de 22 ans. Ils sont spécialistes “internet”. Et, ça marche! De nombreux autres cas (entreprises, associations, états, …) existent. Nous ne les citerons pas ici, ce n’est pas le propos, et évitera les inutiles : « ah, mais ce n’est pas pareil… ».

Dans le cas du Proche-Orient, qui est en capacité, qui a en envie d’être le BRISEUR DE CERCLE VICIEUX ?

Où est la clé ?

La clé islamique.

L’illusion du printemps arabe a fait long feu.

La faillite morale et opérationnelle du monde arabo-musulman sunnite a poussé le peuple palestinien dans la déchéance absolue. L’Iran malgré sa grande et longue maladie, est le leader de l’islam chiite. Avec ses deux bras armés le Hamas et le Hezbollah, il enflamme sa « ceinture de feu » autour d’Israël.

Comment les citoyens du monde, notamment les musulmans, regardent-ils ces deux modèles, le sunnite et le chiite ? Serait-ce avec cynisme, avec enthousiasme, avec fatalité, avec impuissance, impotence cérébrale, … ?

Toujours est-il que le peuple iranien tente par à-coups de sortir de son statut de victime. De son côté, pour ses privilèges, le régime des mollahs campe dans ce même statut et désigne ses diables, ses bouc-émissaires : l’occident, les croisés, les juifs, etc.

Dans le monde arabo-musulman, ce sont les peuples qui nomment ces mêmes diables. Les dirigeants, eux maintiennent le statuquo avec une stratégie oligarchique. Aucune confiance dans leur propre peuple appauvri et affaibli. Ils brisent ainsi les élans de développement et d’émancipation.

La clé du Qatar

Les responsables de la tuerie de masse du 7 octobre 2023 sont confortablement installés 2000km plus loin à l’est, au Qatar. L’armée américaine y a sa base principale et son commandement pour le Proche-Orient. Le microscopique Qatar est coincé entre la fin programmée de la pétro-économie et l’hégémonie saoudienne. Pour anticiper sa survie, il développe une stratégie médiane. De facto, elle est schizophrénique. Grand gagnant, néanmoins fragile, de la situation actuelle, l’émir du Qatar pourrait-il déclarer caduque sa duplicité et ses combines ? Comment pourrait-il utiliser ses atouts et ses ressources pour un autre avenir régional, mondial ?

La clé palestinienne, une ombre

Dispersé sur des lambeaux d’un territoire morcelé, pris en otage entre corruption et islamisme sanguinaire, le peuple palestinien est en errance et désespérance depuis 1948. Sa légitime lutte pour son existence et ses droits n’est plus. Le peuple survit essentiellement avec une micro-production, des subsides de l’UNRWA, de l’aide européenne et des fonds suspects du Qatar.

Le statut d’assisté et de victime peut être confortable. C’est pour sortir de cette torpeur, que les leaders des mouvements palestiniens des années 70 s’étaient aventurés dans les détournements d’avion et les attaques de biens israéliens à l’étranger, les banques et les bureaux des compagnies aériennes. Cela avait amené septembre noir et l’éviction de dizaines de milliers de militants palestiniens vers le Liban.  Les conséquences ont été multiples, notamment en 1975 la guerre civile puis l’effondrement du Liban, l’émergence du Hezbollah, les insurrections palestiniennes (intifada). Ces dernières n’empêchent pas la colonisation exponentielle de la Cisjordanie occupée. En moins de dix ans, un demi-million d’israéliens ont conquis ce bout de territoire palestinien.

La clé palestinienne, otage du mouvement islamiste

Avec le temps et les politiques régionales, les Palestiniens tombent dans la torpeur assistée, l’oubli. L’intifada islamiste donne une autre tournure à la cause palestinienne. Elle n’est plus. Elle devient islamiste. Le 7 octobre 2023, un Bataclan puissance dix s’abat sur les localités proches de la frontière israélienne de Gaza. L’appel à la vengeance s’impose aux israéliens, sans autre perspective que la guerre perpétuelle. Avant même l’entrée de Tsahal dans Gaza, d’après l’ONU, le décompte des civils palestiniens tués dépasse les 7000 avec 50% d’enfants.

Dans ces conditions catastrophiques, est-ce qu’un des ex prisonniers des geôles israéliennes tel que Marwan Barghouti, respecté des deux bords, serait le briseur du cercle vicieux ?

La clé israélienne en cul de sac

Avec une des plus fortes densités d’intelligence et de technologie dans le monde, Israël est néanmoins dans une impasse. Sa posture actuelle le condamne à une guerre perpétuelle. Sa vision fondatrice est d’être le Foyer pour les juifs du monde, un havre de paix.

Souvenons-nous que c’est en 1897 que Theodore Herzl lance le mouvement sioniste. Il était alors à la recherche d’«une terre sans peuple pour un peuple sans terre». En 1917, la déclaration de l’anglais Balfour, attribue la « terre sans peuple » à la Palestine. Avant cette option, il y avait eu celles de territoires en Ouganda, à Madagascar, au Brésil etc. Deux guerres mondiales passent par là ; la tentative d’extermination des juifs avec. L’antisémitisme européen fait rage dans les pays de l’est, aussi chez les cathos en France et ailleurs. Cette mauvaise conscience européenne est parachutée en … Palestine !

La vision de “Foyer National Juif” avait été justifiée en 1948 dans la foulée de l’holocauste et l’extermination de millions de juifs par les nazis et leurs complices. Cette vision en mode « auto-défense » appelle à la violence. Soixante-treize ans plus tard, preuve est faite aujourd’hui que cette vision est caduque. Il n’y a pas meilleure protection pour les juifs du monde que d’être pleinement citoyen en Norvège, Suède, France, Argentine, Japon, etc. Au 21 -ème siècle, le Foyer National Juif est le pendant d’un autre du même type, Dar el Islam. Les deux démontrent chaque jour leur échec et leur violence induite. Paranoïaques et enfermés, ils ne donnent aucun avenir inspirant. Israël a besoin d’une autre vision.

De guerre en guerre la fragilité de l’état d’Israël, encore appelé « entité sioniste » notamment par beaucoup de libanais et syriens, s’accentue. Elle semble irréversible.

Pour mettre fin à ce cycle infernal, les bonnes âmes appellent à la solution des deux états. Palestine et Israël, côte à côte.

Qui peut nous montrer une ébauche de carte crédible pour la Palestine ?!

La clé israélienne libérée

Entre la guerre sans fin, et la solution-autruche des deux états, la troisième voie est probablement celle d’Israël libéré de ses entraves. C’est celle qui déclare caduque le mythe initial, au profit d’un avenir à créer et à développer avec les parties prenantes. C’est la possibilité d’un leadership régional, une référence sociétale et économique mondiale.

La clé israélienne a de nombreux atouts, notamment celui de transformer la vocation d’Israël comme protecteur des juifs du monde en une vocation porteuse d’un avenir pour sa jeunesse. Un avenir paranoïaque et défensif est condamné à la guerre éternelle. D’autres avenirs sont possibles. Ces avenirs concernent les deux jeunesses : palestiniennes et israéliennes. La solution est dans les mains de ces acteurs-là. Les autres (Turquie, US, Iran, Russie, Égypte …) passeront alors du mode d’acteurs-manipulateurs nuisibles à un mode plus avantageux d’investisseur. Ils recevront les dividendes du nouvel avenir.

Est-ce que le BRISEUR DE CERCLE VICIEUX serait un des généraux israéliens rendu légitime par ses performances militaires ?

Son coming-out « renverserait la table ». Vraiment motivé par la création d’un autre avenir pour sa jeunesse, il arrêtera ainsi le jeu de massacre. Il rendra caduque la vocation obsolète de « Foyer juif ». Par leur expérience sur le terrain, suffisamment de généraux de Tsahal, Shin Bet et Mossad aujourd’hui retirés, se sont montré lucides sur ce point.

Quel général israélien va brandir la clé ?

Ensuite ?

Avec l’émergence du BRISEUR DU CERCLE VICIEUX, c’est plus de la moitié du chemin qui s’accomplit. C’est parfois 99%. En effet, une fois franchie, la muraille s’avère être un petit muret ridicule.

La suite s’enclenche et se déroule en moins de trois jours, dans une salle sans table, aérée et éclairée par la lumière naturelle. Il s’agit d’un atelier de transformation de leadership. Il se déroule avec 12-15 décideurs qui représentent les parties prenantes. Ils travaillent suivant un programme supervisé par des médiateurs avisés. Ces médiateurs sont choisis par le BRISEUR DU CERCLE VICIEUX. Ce dernier participera à l’atelier à niveau égal des autres participants.

Enfin !

Le briseur n’est pas nécessairement celui qui nommera les participants. C’est plus dans le rôle de deux leaders, l’israélien et le palestinien. Chacun se déclarera, et sera à 100% dans l’atelier débarrassé de ses certitudes et des préjugés. Il sera engagé à se remettre en cause et créer une vision commune, un nouvel avenir agréé et partagé avec tous les participants.

Fort de ce fait, l’atelier produit alors une feuille de route opérationnelle, justifiée, balisée où chacun s’engage dans un nouveau rôle.

Les étapes de l’atelier de transformation de leadership sont en Annexe 1, ci-dessous.

Son audience, ses résultats et son organisation sont décrits sur le lien https://plido.com/team-leadership/

Évidemment, prétendre, chacun à notre niveau, être ce « briseur de cercle vicieux », ou favoriser son émergence pour le conflit au Proche-Orient n’est pas à notre portée. Mais, si nous commencions déjà par nous-mêmes, spectateurs impuissants mais qui ne veulent pas « être dérangés » ? Si le changement commençait par notre initiative dans notre propre activité, notre propre environnement ?

 

Entre temps, que pouvons-nous faire d’utile ? Ce tour d’horizon de la défaillance de gouvernance en France et de l’enfer au Proche-Orient, pourrait être le miroir de nos propres failles.

  • Si les manquements des dirigeants au 19ème puis au 20ème et ces vingt-trois dernières années ont facilité l’enfer actuel, que pouvons-nous faire maintenant ?

  • Y a-t-il une différence entre les comportements de nos dirigeants et les nôtres ?

Alors,

Si le monde changeait à partir de notre propre changement, dans nos sphères de vie ?

Notre proposition est d’agir maintenant, en tant que Briseur de Cercle Vicieux « chez nous ».

Nous aurions la possibilité de sortir de l’enfer qui s’installe.

Nous prendrions les initiatives qui nous concernent dans nos vies, et ce sans délai.

Amis lecteurs, auriez-vous envie d’identifier et de briser les cercles vicieux dans vos sphères de vie ?

Pour faciliter la démarche du lecteur dans sa démarche personnelle, nous avons pointé les facteurs d’échec et les critères de réussite. Ils sont tout au long du texte de cet article. Voir ci-dessus, les textes en italique.

Merci

 

Les septuagénaires signataires de ce point de vue opérationnel sont :

ANNEXE 1 –

Les étapes de la phase 1 de l’atelier de transformation de leadership « We have a dream » : Le diagnostic commun.

  • Seuls les acteurs-décideurs israéliens et palestiniens participent à cet atelier. Les autres acteurs, parfois suspectés de manipulation, seront impliqués plus tard à titre d’investisseur dans le nouveau projet. L’atelier est animé par un médiateur indépendant.

  • Les acteurs respectés dans leurs identités respectives, expriment les intentions, à commencer par celle du briseur du cercle infernal,

  • Discerner et valider les conditions de réussite de l’atelier, baliser les risques,

  • Parler vrai, partager les perceptions mutuelles, cesser de se justifier, lever les tabous,

  • Changer de regard sur les choses, comprendre les différents points de vue.

  • Faire faire par les parties prenantes et présentes, un diagnostic partagé et commun,

Les étapes de la phase 2 de l’atelier de transformation de leadership « We have a dream » : l’avenir commun et partagé.

  • Procéder au « Reverse engineering ». Pour cette phase, les parties prenantes sont réparties en trois sous-groupes suivant des angles différents. Ces angles sont validés par les participants (boom économique, sécurité, leadership régional, démographie performante, éducation et culture, …). Chaque sous-groupe s’accorde et narre comment ils ont réussi l’impossible. Ils traitent des manières d’être et des processus. Ils jaugent les risques inhérents aux initiatives identifiées. Ils développent les initiatives utiles pour surmonter, ou neutraliser les risques.

  • En plénière, les sous-groupes restituent leurs pistes puis s’accordent sur une base commune. Il s’agit là de la vision commune et partagée pour un avenir inspirant notamment pour les jeunesses.

  • Le groupe développe la feuille de route de synthèse. Elle concerne les changements requis, leur justification et leurs bienfaits. Un planning d’exécution est établi.

  • Le groupe s’entraine à la promotion de leur plan. Comment ? Cela se passe sous la forme d’un jeu de rôle. Fort de cette feuille de route, à tour de rôle chacun valorise le travail collectif réalisé. Il le fait devant les mêmes participants répartis alors suivant trois audiences. Les audiences jouées sont identifiées au préalable parmi des choix possibles : les populations concernées, les responsables opérationnels (business, autorités locales, …), l’armée et la police, les pays actionnaires (Europe, US, …),

  • La phase précédente permet d’ajuster les discours. En effet, chaque initiative retenue et le plan général touchent positivement chacune des trois audiences. L’envie se mesure à ce moment. Cette phase permet aussi d’amender la feuille de route sur ses points éventuellement faibles.

ANNEXE 2 -Comment changer le monde, à partir de soi et/ou à partir d’un collectif en conflit ?

AP Boulad traite ce sujet en page 150-157 de son livre « Le tabou de l’entrisme islamique en entreprise. Guide du Manager ». Les deux possibilités présentées dans ce guide traitent de la qualité de la relation en deux modes différents et complémentaires.

  • L’atelier « L’âne qui sort du puits ». Pour un comité de direction, ou pour un groupe de dirigeants concernés par des processus opérationnels communs, croisés, interdépendants, cet atelier redonne la main à chacun dans des relations opérationnelles clarifiées, débarrassées des malentendus et des griefs éventuels.

  • L’atelier « Matrice Énergie & Résultat ». Dans le cadre d’une relation déficiente, insatisfaisante, cet atelier facilite le développement d’une nouvelle relation de qualité et, surtout, le recentrage par un discernement affûté de soi.

6 Comments

  • ARNAUD DETURMENY dit :

    Cher auteur,
    votre réflexion sur un problème qui semble insoluble laisse beaucoup d’espoir.
    C’est vrai qu’un coming out de Netanyahou serait une telle surprise qu’elle pourrait changer le monde.
    De ma part, je vous trouve tout le talent diplomatique de BCV et il faudrait que le monde politique vous écoute.
    Bravo

    • A.P. boulad dit :

      Merci pour proposition. Ref les éléments indiqués dans l’article, Netanyahou ne correspond pas au profil du BCV. De surcroît en ayant montré qu’ “Israël Foyer National Juif” était le dernier endroit où un juif était en sécurité, il a perdu sa crédibilité.
      Enfin, le BCV est de facto un des acteurs directement concernés, et certainement pas un des cinq septuagénaires.
      Par contre chacun d’entre nous, peut agir sans délai pour s’ajuster dans ses propres sphères de vie.
      Cher abonné, n’attendez pas !

  • Herve Gouby dit :

    Bonjour Adel

    Qui pourrait être ce BCV? Qui seront les leaders d’opinion qui sont capable de le suivre ? Qui peut se saisir d’une telle ambition?

    Nous sommes collectivement pétrifiés devant tant de souffrance et tant de haine qui se dressent comme un mur de plus en plus haut à franchir. Qui sera capable de le surmonter?

    Déjà peut-être traduire ton message dans toutes les langues du monde? Et le diffuser sur X ( haha!! Autant se servir des outils du diable Musk….)

    Amitiés

    Hervé

    • A.P. boulad dit :

      Merci Hervé, D’évidence comme une bonne part des lecteurs, ton regard s’est braqué sur la dimension géopolitique du sujet, et sur le relai possible de l’article. Or l’objectif premier de l’article est autre : il s’agit de Gaza, miroir de nos failles, nos gaza dans nos sphères de vie : professionnelles, sociétales, amicales, sportives, familiales, personnelles, etc.
      Voir le mode d’emploi de cette sorte d’auto-coaching dans la conclusion de l’article, en page 5.

      Auto-coaching, gratos !
      Est-ce que cela vaut le coup d’essayer ?

  • Hacker dit :

    Oui Paul,
    Essayer ET SURTOUT FAIRE.
    MOINS D histoire , plus. Idées nouvelles, peur être un peu utopique? C est de là que sort l âne .,vivant…….

Leave a Reply

S'abonner
Soyez toujours informé
des nouveautés