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De la plage à l’entreprise, les tissus de la conquête islamique.

By 24 août 2020 août 25th, 2020 One Comment

Vu ici et là, à la piscine, sur la plage, le burkini fait son chemin.

En juin 2018, le conseil municipal de la Ville de Rennes change le règlement relatif à la piscine : il autorise désormais le burkini. D’autres municipalités suivent. Yvon Léziart, conseiller délégué aux sports à la ville de Rennes justifie en banalisant le sujet :

  1. le burkini s’apparente au vêtement des compétiteurs sportifs notamment celui du Triathlon,

  2. le nombre de candidates est faible,

Chacun aura noté que pour plus de vitesse et de glisse, les vêtements de compétiteurs sont moulants. Grande surprise, le burkini l’est aussi. Une fois mouillé il le devient encore plus.

Par ce fait, Yvon Léziart contrevient largement à la règle islamique relatif au vêtement féminin :

(*) Ref Fatwa 599, référencée sur le site islamweb, cliquer ici, et le commentaire en arabe d’un « uléma » (savant de l’islam), cliquer ici.

 

Suivant une longue tradition que je développerai dans un livre à paraître, les militants de l’islam politique, pour servir leur dessein idéologique, sont reconnaissables par leurs entorses au dogme islamique. Evidemment, dans le cas de Rennes, les militants islamistes ne dénonceront pas le conseiller municipal. Et pour cause, comme le voile, le burkini est un marqueur de conquête, comme un clapet mental anti retour. En entreprise, le burkini n’étant pas opérable, il reste le voile.

En effet, le voile fait partie de la première phase du cycle d’entrisme islamique que j’appelle « CCC ». Le premier « C » correspond à « Coming-out ». Il fait référence aux actes et demandes « soft » apparemment sans conséquence pour autrui. Par exemple, les demandes concernent un rayon « halal » au restaurant d’entreprise.

La seconde phase est celle du « Contrôle » des salariés musulmans par le militant en place, en général syndiqué.  Il leur impose une conduite et des actions liées à l’islam.

La troisième phase est celle de la « Contrainte », où le militant fort de son contrôle sur ses coreligionnaires impose les valeurs islamiques au management, notamment celles relatives à la limitation du rôle des femmes. Pour plus de détails sur CCC, cliquer ici.

Les femmes ont, en partie, la charge de la première phase de l’entrisme. Elles en sont les victimes dans la dernière. Bien sûr il ne s’agit pas des mêmes femmes.

La banalisation du burkini rappelle celle de l’inspecteur du travail dans les Yvelines. Il répondait à la question posée par un dirigeant d’une PME sur ses droits à réglementer les pauses pour les prières. Dans sa réponse écrite, l’inspecteur banalise le fait et ramène la pause prière islamique à une simple « pause clope ». Or, en intégrant le temps pour les ablutions obligatoires pour la prière, la qualification de ces deux pauses indique une mobilisation respectivement, de vingt à vingt-cinq minutes versus cinq. De surcroît, le clivage socio-culturel de la « pause prière » génère un clivage profond, il entérine le séparatisme en entreprise. En effet, la « pause prière » est surtout porteuse d’un autre projet, pas nécessairement compatible avec celui de l’entreprise, voire concurrent. De surcroît, chacun sait qu’il n’y pas de prosélytisme « fumeur » qui force les non-fumeurs à fumer. Par contre, la « pause prière » est bien le résultat d’un prosélytisme inter musulman au cœur de l’entreprise. Ne voulant pas se risquer à être traité de « mauvais musulman » la majorité des musulmans qui ne veulent pas de religion en entreprise cèdent face au prosélytisme militant.

Heureusement, face à l’entrisme islamique multiforme des solutions existent.

Prochaine formation, le vendredi 25 septembre à Paris.

Description et déroulé, cliquer ici

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