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Crime contre la mixité au cœur de l’Etat, quid en entreprise?

26 juin 2015, le site d’Air Products à Saint-Quentin-Fallavier en Isère. Yassin Salhi décapite Hervé Cornara le directeur du site. Suivant les dires du meurtrier, son acte était motivé par un différend personnel d’ordre professionnel. H Cornara l’avait réprimandé pour avoir fait tomber une palette de matériel informatique. Pour « élever » son acte au rang de djihadiste, Y Salhi avait hissé la bannière noire Daesh portant la profession islamique habituelle.

Le quadruple meurtre du 3 Octobre 2019 à la Préfecture de Police de Paris

Il s’agit d’un acte d’une toute autre nature que celui de Saint-Quentin-Fallavier.

Petit à petit, après le déni généralisé des autorités, des collègues, des voisins, des médias etc. les langues se délient. Elles révèlent un acte d’apartheid de l’islamisme militant anti-mixité désormais banalisé en entreprise, celui du refus de,

  1. la mixité, hommes et femmes dans les mêmes équipes,

  2. être dirigé par une femme,

  3. la présence des femmes RH dans les instances des entreprises, notamment les comités d’entreprise des sociétés où les militants islamiques ont déjà noyautés les syndicats,

A la préfecture de Police de Paris, lieu de son travail, le meurtrier armé d’un couteau de cuisine tue trois de ses collègues hommes, une collègue femme et en blesse une autre.

Le rejet de la femme comme acteur économique et managérial a atteint des pans entiers de l’économie française. Le renoncement de nommer des femmes managers, les démissions des RH femmes méprisées dans les réunions de comité d’entreprise sont monnaies courantes. Au cours de mes centaines d’entretien en entreprise, j’ai relevé les secteurs atteints : le transport, la logistique, les services, la maintenance, la petite ingénierie. Il y aussi des secteurs avec un haut niveau de qualification, notamment les entreprises du numérique, les opérateurs télécom etc. jusqu’à l’INA, au cœur de la Culture française.

Un désastre national se dessine.

Le refus de la mixité, un des axes islamistes, exprimé à coups de couteau, a désormais atteint le centre névralgique de la République, la police.

La barrière de la laïcité, sans parler de celle du détecteur de sécurité, la barrière de la loi du travail s’avèrent impuissants.

Dans l’antre de la République française, avec la Marianne pour emblème, le refus de la mixité s’impose.

Dans ce contexte quelle femme irait postuler pour un poste de management d’équipes communautarisées ?

Va-t-on exfiltrer les femmes des équipes, manager ou ressources humaines, pour éviter le basculement dans la violence.

Pour éviter de traiter le sujet à sa source, l’attentat criminel à la Préfecture de la Police est déjà dénaturé. Il est présenté sous des vocables dépassés et improductifs. Le verbiage journalistique anxiogène, non exploitable en entreprise bat son plein : « radicalisation » ; « terrorisme » ; « on n’a rien vu venir » ; « a-t-il agi seul ? » ; « est-ce que DAESH revendique ?» ; « une terrible attaque », etc.

Or il s’agit tout simplement d’un crime contre la mixité et la diversité au travail.

Le criminel, converti à l’islam, met la loi de Dieu prônée par ses prêcheurs, au-dessus de celle des hommes. Il rejette le fonctionnement dans une équipe qu’il considère mécréante parce que mixte. Il tue un collectif solidaire où femmes et hommes coopèrent respectueusement pour un projet commun.

 

Comment en est-on arrivé là ?

Des amis égyptiens musulmans me proposent spontanément leur aide sur le sujet. Ils connaissent les rouages de l’islam politique, de l’islamisation culturelle. Mais ils ne connaissent pas le substrat français. Ils me questionnent « comment avez-vous fait en France, pour arriver à ce niveau de crétinerie ».

Ils n’ont aucune idée de l’arrière-boutique de la façade du pays des lumières.

Est-il trop tard pour se réveiller … vraiment ? 

Les attentats de 2015-16 de Charlie, du Bataclan, la décapitation du père Hamel etc. auront servi à activer quelques nouvelles mesures de sécurité et des lois, apparemment insuffisantes. Ces violences ont surtout activé un climat anxiogène, la peur, des condoléances, des minutes de silence, des bougies allumées et une tour Eiffel éteinte.

Ce misérabilisme sociétal a pour bénéfice majeur d’éviter de traiter le sujet : la convergence du racisme tolérant (!) avec le communautarisme victimaire.

… que faire ?

Les solutions disponibles sont simples.

Elles résident dans le Code du Travail, dans les arrêtés de la cour européenne, dans les dispenses islamiques relatives aux prières, au jeûne etc., dans les adages culturels arabo musulmans qui élèvent le travail au rang de culte, etc.

Il reste que leur mise en œuvre dépend de la légitimité du manager.

Or, il semblerait que des obstacles inhérents au dirigeant ou au RH, empêchent la mission basique de management. Le manager est en grande partie sous l’emprise de ses préjugés, de ses complexes post-coloniaux hérités et de son image. En conséquence, il n’a pas accès à un parler vrai respectueux et recevable.

Ni soumission ni confrontation, mais une approche décryptée et traitée dans le cadre de la formation proposée.

Comment discerner le manipulateur, le radicalisé etc. de celui qui est simplement en désaccord sur le projet de l’équipe, ou de celui qui n’es plus motivé par son travail ?

Comment réapprendre à dire non ?

Le traitement des préjugés et l’ajustement des attitudes est un des aspects, probablement le plus important traité dans la formation prévue à Paris le 22-11.

Une fois passé ce seuil, le groupe traitera de cas concrets.

Des jeux de rôle serviront ensuite à la mise à l’épreuve. Chacun pourra tester la recevabilité de son approche.

Information et inscription sur https://diversite-performance.com/formation-decryptage-attitudes-et-solutions/

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