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Gaza, et les PAYS ARABES dans tout çà ?

LE 9 SEPTEMBRE 2025 ISRAËL ATTAQUE DOHA

Les avions israéliens du raid contre Doha frappent l’immeuble et tuent notamment les négociateurs du HAMAS qui s’y trouvent. Négocier, poursuivre le génocide à Gaza, faire semblant de négocier, frapper les négociateurs dans un autre pays, en toute impunité …  C’est semble-t-il une habitude israélienne soutenue par les US. Ce 19 septembre 2025, les US le prouvent à nouveau; ils utilisent leur 9ème veto pour empêcher le cessez-le-feu. Feu vert pour exterminer les Palestiniens.

 

 

 

 

 

 

 

Avec l’accord US, les avions décollent d’Israël, survolent la Jordanie, l’Arabie Saoudite. Les avions britanniques décollent de leur base aérienne à Bahreïn et les ravitaillent en vol. Tous ces acteurs sont au courant, impliqués. Ils sont tous d’accord pour violer les espaces aériens et éliminer les négociateurs du Hamas.

« Malgré le rôle inébranlable de Doha en tant que principal médiateur, facilitant inlassablement les négociations de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël à la demande explicite de Washington, l’attaque est une trahison

 

Cette attaque effrontée a également confirmé la plus profonde inquiétude stratégique du Golfe au cours de la dernière décennie, à savoir que les priorités américaines sont désormais violemment dissociées de celles de ses partenaires arabes

 

Les États-Unis ont longtemps dissimulé leurs engagements avec le monde arabe sous la rhétorique de l’intérêt mutuel et du partenariat stratégique, mais la frappe aérienne israélienne du 9 septembre sur Doha – menée par 15 avions à réaction ciblant un immeuble résidentiel et tuant six personnes, dont un agent de sécurité qatari et le fils d’un négociateur du Hamas – a entièrement déchiré ce voile. »

Réf Hafed Al Ghweil d’ARAB NEWS 

 

 

MOBILISATION DES 55 PAYS ARABO-MUSULMANS

 

Le sommet réuni à la hâte le 15 septembre aboutit à :

  • 25 résolutions pour « appeler à … »

  • Zéro résolution pour « appliquer, décréter … »

QATAR, BASE AVANCÉE DU CENTCOM US AU PROCHE-ORIENT

L’accord de défense bilatéral entre les États-Unis et le Qatar étendu à la Grande‑Bretagne et Israël vise à contrer les Iraniens. Le Qatar héberge la plus importante base militaire américaine au Moyen-Orient. Cette base abrite le quartier général avancé du CentCom (Commandement central des États-Unis). Selon le département d’État américain, environ 8 000 citoyens américains y vivent. Ils sont en soutien des 40 000 soldats américains stationnés dans tout le Moyen-Orient

Suivant les analystes, cet ensemble s’appelle :

  1. Alignement stratégique,

  2. Partenariat de sécurité informel contre l’Iran.

  3. USA, le “sheriff” régional qui tente de faire coopérer ses alliés.

BILAN DES ATTAQUES ISRAÉLIENNES SUR LES PAYS ARABES

La réalité est qu’Israël a bombardé, impunément, en un seul jour celui du 10 septembre 2025, cinq pays arabes. Il s’agit de la bande de Gaza et la Cisjordanie en Palestine, le Sud du Liban, la Syrie, un navire de la flottille Global Sumud dans les eaux territoriales de Tunisie et le Qatar.

Au cours des douze derniers mois, Israël a également bombardé le Yémen et l’Iran.
Israël, qualifié déjà en 1967 par le Général de Gaule comme  : “un peuple d’élite sûr de lui-même et dominateur”, se moque royalement du droit international.

QUI SONT CES « ARABES » ?

Avant d’être « arabes » ils sont tribaux, ethniques : syriens-chaldéens, libanais-phéniciens, égyptiens, libyo-cyrénaïques, tuniso-carthaginois, etc. Chacun dans sa tribu avec des résidus de civilisation. En excluant les arabes-chrétiens et les arabes-juifs, leurs seuls points communs sont l’arabe littéraire, pas le dialecte, et surtout l’islam.

Ils vivent dans des pays d’émigration, sous des régimes autoritaires, à fort taux de corruption. Les sociétés y sont fortement islamisées très attachées aux traditions, voire rétrogrades. Les femmes y ont une place secondaire. Leurs économies sont plutôt corrompues et déséquilibrées. Certaines majeures sont exsangues sous tutelle du FMI ou de prêts de pays amis, les pays pétroliers, les pays gaziers.

Les pays « arabes » en réussite représentent moins de 5% de l’ensemble. Ils sont ceux qui profitent encore de la manne pétrolière et gazière. Ces pays se hâtent pour se diversifier et mettre leurs populations au travail. Ces minoritaires ruches  investissent en Europe, à Paris. Ils le font sur des cibles à haut rendement : les hôtels de luxe, les clubs de football, les start-ups à haut potentiel, etc.

Depuis 1948, les « arabes » ont failli à leur solidarité de voisinage envers les Palestiniens.

Aujourd’hui, ils sont plus soumis que jamais à leur propre sort et aux puissants de ce monde. Culturellement fatalistes…ils en appellent au bouc émissaire de service.

Ils confient à Dieu leur propre destin et celui plus tragique des Palestiniens.

FLAGRANT DÉLIT DE COLLUSION AVEC ISRAËL[1][2][3][4][5][6]

Cette collusion s’appelle officiellement « normalisation ». En résumé, elle se fait sur le dos des Palestiniens.

Les échanges économiques entre Israël et le monde arabe connaissent une croissance exponentielle depuis 2020. Le chiffre d’affaires total, qui était marginal avant les accords d’Abraham, a dépassé les 4,5 milliards de dollars en 2024. Il devrait atteindre près de 6 milliards en 2025. Cette croissance est portée par les partenariats dans la technologie (FinTech, Cyber, AgTech), l’énergie (gaz naturel), l’eau, le tourisme et la logistique. En intégrant le récent accord signé entre l’Egypte et Israël, le CA total dépasse les 40 milliards de dollars. A comparer avec les 19 milliards entre Israël et la Chine,

Dans le cadre des relations diplomatiques formelles, accords d’Abraham (EAU, Bahrein, prolongés avec le Maroc et le Soudan) accord avec l’Egypte) et autres nous avons donc :

1. Les Émirats Arabes Unis (EAU) avec un volume des échanges d’environ 3,5 milliards de dollars (2024) avec une croissance prévue de > 20% en 2025. (Technologie[7] , Logistique[8], Énergie[9], Finance[10], Tourisme[11])

 

2. BAHREÏN a un volume d’échanges plus modeste, autour de 200 millions de dollars (2024), mais en forte croissance sur une base relative. Coopération entre la FinTech israélienne et les institutions de finance islamique de Bahrein. Partenariats dans la sécurité maritime et la cybersécurité, étant donné la vulnérabilité de Bahreïn aux menaces régionales. Échanges technologiques dans le domaine médical.

3. Bahreïn accrédite un nouvel ambassadeur israélien sur son sol, alors que le Brésil le refuse. De surcroît, le Brésil rejoint l’Afrique du Sud dans le cadre des poursuites judiciaires pour génocide à l’encontre d’Israël.

 

4. Le MAROC avec un volume des échanges proche de 700 millions de dollars en 2024. (Défense [12], AgroTech[13], Tourisme[14], Textile[15])

 

5. Le SOUDAN perturbé par l’instabilité politique interne et la guerre civile envisage une coopération dans les domaines de la sécurité et de l’agriculture. Le Soudan est le “grenier” du monde arabe.

 

6. La JORDANIE signataire d’un traité de paix en 1994 a un volume d’échanges d’environ 400 millions de dollars. (Energie, Agriculture)

7. L’ÉGYPTE, signataire d’un traité de paix en 1979 a un volume d’échanges supérieur à 500 millions de dollars. (Énergie (Gaz Naturel, Tourisme, Industrie [16] ).

La signature début septembre de 35 milliards de dollars vaut un chapitre spécial développé plus bas. Idem pour sa collaboration avec Israël lui vaut un autre chapitre.

Pour les pays sans relations diplomatiques formelles il y a des échanges indirects, via la Jordanie ou les EAU par exemple, ou émergents. Ce sont les cas de l’Arabie Saoudite, Oman, Qatar.

Concernant notamment l’Algérie, le Koweït, l’Irak, le Liban, l’embargo officiel reste en place.

 

L’ACCORD GAZIER EGYPTE & ISRAËL

En 2025, l’Egypte importe du gaz alors qu’elle le vendait à Israël dans les années 2005-2015. C’était l’âge d’or[17] du gaz égyptien. En une décennie à peine, l’Égypte est passée d’exportateur net à importateur net de gaz. Cela résulte d’une demande intérieure en explosion et d’une négligence stratégique.

Du fait de la guerre en Ukraine, la demande européenne en gaz fait exploser les prix. C’est l’aubaine pour l’Algérie, l’Egypte…

Or, pendant plusieurs années, le gouvernement égyptien a sous-payé les compagnies internationales (comme Shell et BP) en charge de la production sur le sol égyptien. Ces compagnies, voient leur marge s’effondrer. En conséquence, elles réduisent leurs investissements dans l’exploration et la maintenance des infrastructures existantes. Sans nouveaux forages et sans entretien, la production égyptienne a chuté encore plus vite.

La production nationale égyptienne n’a pas pu suivre. Elle retrouve récemment un excédent grâce à des méga découvertes [18]. Il lui reste à saisir l’opportunité d’exporter du gaz à l’Europe.

Au lieu de voir Israël comme un concurrent, l’Égypte établit un partenariat (2018-2025). Israël exporte son gaz vers l’Égypte via le gazoduc sous-marin EMG (racheté et remis en service). Forte de ses usines de liquéfaction (Idku et Damiette) couteuses et sous-utilisées l’Égypte utilise le gaz israélien et le sien pour :

  • Sa consommation intérieure,

  • Le réexporter vers l’Europe sous forme de GNL.

Le contrat « historique » [19] EGYPTE & ISRAËL de 2018, est étendu en juin 2022 avec un accord tripartite signé entre l’Israël, l’Égypte et l’Union Européenne.

En 2025, l’accord signé directement avec Israël pèse pour 35 milliards de dollars.

LES ACCORDS MILITAIRES ARABO-ISRAÉLIENS

L’alliance arabo-israélienne [20] parfois appelée l’alliance israélo sunnite [21] [22]  est une coalition de sécurité non officielle comprenant Israël et divers pays arabes. Formé dans l’intérêt du Conseil de coopération du Golfe, il se concentre principalement sur la dissuasion des ambitions politiques et militaires de l’Iran.

Depuis, les choses ont changé. La « guerre » à Gaza (2023-2024), en fait un massacre, a gelé les aspects les plus visibles de la normalisation. Les visites officielles, avec les pays du Golfe sont annulées. Cela n’a pas interrompu les coopérations sécuritaires sous-jacentes, surtout avec les pays qui voient en l’Iran leur menace principale.

Les “accords” militaires entre Israël et le monde arabe sont donc un spectre très large :

  • Pragmatique et Opérationnelle (Égypte, Bahreïn[23]) : Basée sur une menace terroriste commune immédiate. Développement du cas de l’Egypte ci-après.

  • Stratégique et Technologique (Maroc, EAU) : Basée sur l’achat de capacités militaires de pointe[24] [25]et un alignement contre l’Iran.

  • Politique et Indirecte (Qatar) : Basée sur la médiation et la gestion de crise, sans dimension militaire directe.

 

Le Maroc, complètement à l’ouest du champ arabe met en évidence trois acteurs majeurs :

  1. L’EAU, est pour moi « non arabe », c’est un pays « UK & US on the Gulf ». Pensé et structuré par les anglo-saxons sa population, notamment à Dubaï, est tout sauf « arabe »[26].

  2. Le QATAR. L’Émirat confetti riche en gaz, cherche à s’imposer vs ses voisins en investissant en Occident et en jouant le rôle d’intermédiaire (réf Talibans & US, Hamas & Israël)

  3. L’EGYPTE, voisin direct d’Israël, centre de gravité et barycentre démographique du Monde arabe.

Les deux premiers pays cités sont une alternative à Israël en termes de BASE US DE CONTRÔLE DU PROCHE-ORIENT. Le CentCom US actuellement basé en Israël pourrait y déménager. L’interdépendance culturelle et religieuse US & Israël maintient le statuquo.

En conséquence je dédie les deux chapitres suivants à l’Egypte.

ACCORD ET COORDINATION MILITAIRE EGYPTE & ISRAËL

La relation est “transactionnelle” et pragmatique. Elle survit aux changements de gouvernements en Israël et en Égypte car elle est considérée comme un pilier essentiel de la sécurité nationale des deux États. La guerre à Gaza en 2023-2024 a mis cette coordination à rude épreuve mais ne l’a pas rompue.

L’AFFAIRE SIRLI[27] FRANCE & EGYPTE RENFORCE LE LIEN EGYPTE & ISRAËL

 

Initiée en 2016 pour lutter contre les islamistes sur la frontière égypto-lybienne, la mission SIRLI [28] prend fin en 2019.

Selon les déclarations de M. Le Drian[29], la France a pris la décision de principe de cesser de partager du renseignement avec l’Égypte. Cela fait suite à son détournement d’usage. Au lieu de s’en servir pour frapper des groupes terroristes, l’Égypte utilisait les informations fournies pour mener des frappes contre d’autres cibles. Il s’agit de trafiquants d’armes ou de migrants dans le cadre de ses propres intérêts sécuritaires. Cette décision, couplée à un environnement libyen de plus en plus hostile et sous influence russe, a conduit à l’arrêt définitif de la mission Sirli.

 

Le vide laissé par le départ français a été comblé par d’autres acteurs qui ont accru leur influence militaire et leur présence sur le terrain notamment la Turquie en fournissant des drones, et la Russie qui a consolidé son soutien au maréchal Haftar à l’Est.

L’Égypte elle-même, privée du renseignement français, a dû compter sur ses propres moyens ou sur d’autres partenaires, y compris les Israéliens, pour ses opérations en Libye.

FONCTIONNEMENT DU PARTENARIAT MILITAIRE ISRAËL & EGYPTE

Depuis les accords de paix de Camp David (1978), la coopération sécuritaire entre Israël et l’Égypte s’est considérablement renforcée. Tout a changé depuis l’élection à la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi en 2014. L’objectif commun est la lutte contre les menaces islamistes à l’ouest (Sinaï) et à l’ouest (frontière libyenne)

SINAÏ.

Dans le Sinaï, la branche égyptienne de l’État islamique (Wilayat Sinaï) y a mené en 2014-17 une insurrection sanglante. Elle attaque l’armée égyptienne, causant des centaines de morts parmi les forces de sécurité et les civils.

Israël et Egypte, d’un commun accord dérogent aux accords de Camp David. L’armée égyptienne déploie ses blindés et autres armes lourdes pour combattre les islamistes, Hamas inclus.

Israël n’opère pas physiquement en Égypte, mais il fournit un soutien crucial en termes de renseignement (Intelligence, signaux – SIGINT, images – IMINT, humain – HUMINT) sur :

  • Les mouvements de militants et de terroristes dans le Sinaï.

  • Les routes de trafic d’armes en provenance de Libye.

  • Les plans d’attaque potentiels.

 

Selon le New York Times et WSJ, l’Égypte aurait discrètement autorisé Israël à mener des frappes de drones (Drone Strikes, par les Heron TP). L’Egypte considère le mouvement du Hamas comme une filière des Frères Musulmans. Il s’agit des ennemis jurés du pouvoir. L’Égypte travaille à détruire les tunnels de contrebande d’armes et de militants du Hamas entre Gaza et le Sinaï.

L’Égypte maintient sa frontière avec Gaza largement fermée. Sa politique est alignée sur les objectifs de sécurité d’Israël. Cela impose un blocus sur mer et terre. Ces deux pays coopèrent étroitement pour gérer la situation à Gaza et empêcher le renforcement militaire du Hamas. Pour faire face au mécontentement des égyptiens, le gouvernement présente la chose autrement : « ne pas être complice du déracinement des Palestiniens de leur terre ».

À l’est sur sa frontière avec la Lybie, Israël surveille de très près les flux des armes sophistiquées (explosifs, missiles portables, etc.) et en informe l’Égypte pour l’aider à les intercepter.

Cette coopération, impensable il y a quelques décennies, illustre la reconfiguration des alliances au Moyen-Orient, où la menace commune de l’islamisme radical dépasse les vieilles animosités.

Ces échanges commerciaux et partenariats militaires se font aux dépens des Palestiniens, sacrifiés sur l’autel de l’humanité.

A quoi sert ce sacrifice ?

NE RIEN ATTENDRE DES PAYS ARABES

Attendre quelque chose des « Arabes » c’est sous-entendre une couleur religieuse au drame Palestinien. Ce n’est nullement le cas. Il s’agit d’une guerre de libération nationale contre un colonisateur parachuté par l’Occident en Palestine. C’est ce point qui génère ici et là une solidarité « arabe ». L’injustice touche les peuples.

La plupart des voisins, pays arabes, sont sous la coupe américaine suivant différents modes. Ils sont sous tutelle du FMI (Egypte), en faillite (Liban), en fragmentation convalescente (Syrie, Irak), en sursis « épée de Damoclès » (Jordanie). L’économie jette leurs gouvernants dans les bras du tuteur du colonisateur, les USA, et les mets en flagrant délit de collusion avec Israël, détaillé plus haut.

Les bakchichs, les Tea-party avec pâtisseries orientales sont vains. Le Boeing de 400 millions de dollars offert par le Qatar à Donald Trump n’a pas empêché le camouflet “Doha” du 10 septembre 2025.

Les signatures successives des accords de Camp David, d’Oslo et d’Abraham ont de facto donner le feu vert « arabe » à l’élimination de la Cause Palestinienne.

QUE FAIRE ?

Israël tête de pont US au Proche-Orient, soutenu de facto par tout l’Occident notamment l’Europe, lâché par ses voisins arabes, la Chine et son double jeu en toile de fond, à quoi sert le sacrifice du Peuple Palestinien ?

Ma prochaine chronique traitera de l’utilité du sacrifice des Palestiniens et de ce que nous avons à faire à la hauteur de ce sacrifice, ne serait-ce que pour sauver nos âmes.

Adel Paul Boulad,

Consultant International Diversité & Performance

Président de MEDJOR, Francophones pour la transformation du Levant, (Association Loi 1901),

www.medjor.net

Auteur de,

  1. « MEDJOR, notre combat », cliquer ici https://www.publishroom.com/sciences-politiques/1727-54041-medjor-notre-combat.html

  2. « Palestine, fin du mécanisme du rejet. Chroniques d’un militant en vue d’un nouvel horizon» cliquer ici , https://www.publishroom.com/librairie/1261-palestine-fin-du-mecanisme-du-rejet-chroniques-d-un-militant-pour-un-nouvel-horizon-de-adel-paul-boulad.html

   

[1] Source Israel Central Bureau of Statistics https://www.cbs.gov.il/en/cbsNewBrand/Pages/default.aspx

[2] OMC “Statistics Database” depuis https://www.wto.org

[3] UN Comtrade (United Nations International Trade Statistics Database) https://comtradeplus.un.org/

[4] EUROSTAT, comext sur https://ec.europa.eu/eurostat

[5] FMI – Direction of Trade Statistics (DOTS)

[6] Le Black Channel : Une partie importante du commerce historique entre Israël et les pays arabes n’apparaît jamais dans les statistiques bilatérales car il passe par des intermédiaires.

[7] Dubaï est devenue un hub pour les startups israéliennes. Co-investissements massifs dans les fonds tech (cybersécurité, intelligence artificielle, santé digitale).

[8] C’est un point de transit crucial pour les biens israéliens vers l’Asie. Le port de Dubaï (DP World) et les compagnies logistiques israéliennes ont des joint-ventures majeures.

[9] Accords pour l’échange de connaissances sur les énergies renouvelables et coopération dans le secteur pétrolier et gazier (ADNOC avec NewMed Energy).

[10] Plusieurs banques des EAU ont ouvert des bureaux en Israël et vice-versa.

[11] Vols directs quotidiens, avec des dizaines de milliers de touristes mensuels.

[12] Accord majeur pour l’achat de drones et de systèmes de défense aérienne israéliens (IAI, Rafael).

[13] Le Maroc, premier producteur mondial de phosphates, collabore avec les experts israéliens en irrigation et en efficacité agricole.

[14] Vols directs charter et réguliers entre Israël et le Maroc, permettant à la diaspora marocaine en Israël (près d’un million de personnes) de visiter le pays. Coopération cinématographique et culturelle.

[15] Des usines marocaines produisent pour des grandes marques israéliennes.

[16] Zones industrielles qualifiées (QIZ) où des produits égypto-israéliens bénéficient d’un accès en franchise de droits aux États-Unis.

[17] L’Egypte exportateur gazier du Levant avec deux méga-champs en mer Méditerranée, découverts dans les années 1990 et 2000, El-Bouri (ou Burullus) opéré par BG Group (aujourd’hui Shell) et Raven (ou Rashid) opéré par Eni. L’Égypte a construit deux usines de liquéfaction de gaz naturel (GNL) à Idku (opérée par Shell) et Damiette (opérée par Eni/ Naturgy). Cela lui permettait d’exporter du GNL vers l’Europe et l’Asie. Une partie du gaz était aussi exportée par gazoducs, notamment vers Israël (via le gazoduc Arish-Ashkelon, qui a été la cible d’attentats) et la Jordanie.

[18] Les méga-découvertes égyptiennes (Zohr). Le retour de l’Égypte sur la scène gazière a été accéléré par la découverte en 2015 par Eni du champ géant Zohr, le plus grand de Méditerranée.

[19] Le Contrat “Historique” de 2018 (le chiffre de 35 milliards $). Les compagnies israéliennes Chevron (opérateur) et NewMed Energy (ex-Delek Drilling) du côté israélien, et la société égyptienne Dolphinus Holdings. Il s’agit d’un contrat d’achat-vente de gaz naturel (GSA) pour une durée de 15 ans. L’accord prévoyait l’exportation d’un volume total d’environ 64 milliards de mètres cubes de gaz naturel des champs offshore israéliens (Tamar et Léviathan) vers l’Égypte via le gazoduc sous-marin EMG (East Mediterranean Gas). La valeur estimée de ce volume de gaz sur la durée du contrat était d’environ 19,5 milliards de dollars.

[20] Michael James Totten, « The New Arab–Israeli Alliance », World Affairs, vol. 179, no 2,‎ 2016, p. 28–36 (DOI 10.1177/0043820016673779JSTOR 26369507S2CID 151328992)

[21] Yaakov Lappin, « Biden decision on weapons sales to Gulf states ‘important test’ for Israeli-Sunni alliance [archive] », sur JNS.org, 4 février 2021 (consulté le 14 août 2021)

[22] Robert Olson, « Renewal of Turkey-Israel Relations Imminent [archive] », sur LobeLog, 13 juin 2016 (consulté le 14 août 2023)

[23] BAHREIN. La coopération se concentre sur la sécurité maritime (protection contre les attaques iraniennes) et la cybersécurité.

[24] MAROC. Achat Drones de combat Heron TP et drones de reconnaissance de Israeli Aerospace Industries (IAI).

Systèmes de guerre électronique et de renseignement pour surveiller la frontière avec l’Algérie et le conflit du Sahara occidental. Systèmes de défense aérienne Barak MX de Rafael,

[25] Les EAU ont acheté des systèmes de défense antimissile Arrow 3 (pour plusieurs milliards de dollars) et des systèmes de guerre électronique israéliens pour se protéger des missiles et drones iraniens. Des exercices militaires conjoints ont lieu. Coopération très poussée face à la menace iranienne.

[26] Elle est composée de : britanniques et américains (CXO, management, consultants, ingénieurs), libanais (consultants, ingénieurs et cadres), pakistanais, (mécanique et stations d’essence), indiens (comptabilité et gestion), égyptiens chrétiens (pharmacie et fournisseurs), syriens (employés et middle management) égyptiens (personnel de service dans les hôtels)

[27] https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Sirli

[28] SIRLI = Sûreté Immédiate et Rapprochée du Littoral

[29] https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/mission-sirli-les-donnees-echangees-avec-l-egypte-ne-peuvent-servir-a-guider

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