« Nous sommes le 23 juillet 2014, à Gaza, dans la maison du beau-père de l’auteur palestinien Atef Abou Saef où vivent désormais 14 personnes de la famille dans seulement 2 pièces. Une explosion terrifiante se fait soudain entendre. Personne ne peut s’habituer à la peur que la prochaine frappe plus près encore.
« La pooooooorte ! » crie Jaffa, la fille de 19 mois d’Abou Saef.
En effet, personne n’a su lui expliquer l’horrible réalité du bruit terrorisant des explosions.
Dans son essai, Léopold Lambert relate les politiques israéliennes du « Bulldozer » : en référence au surnom du général Ariel Sharon – ministre pendant 12 ans entre 1981 et 1999 et Premier ministre entre 2001 et 2006 -, ainsi qu’à la version militarisée du Caterpillar D9 en appliquant la doctrine. »
Présentation du livre de Léopold Lambert[1]
LES ENJEUX EN CISJORDANIE
Nettoyage ethnique avant l’annexion
Plusieurs mois avant le 7 octobre 2023 l’armée israélienne avait dégarnie le « front à Gaza » pour soutenir et accélérer la politique de colonisation en Cisjordanie occupée, appelée « Judée & Samarie ».
A Gaza, Tsahal anéantit directement tout un peuple.
En Cisjordanie, Tsahal le fait en partenariat avec les 800 000 colons illégalement installés. Chacun son rôle. Pour les colons : harcèlement, menaces, raids meurtriers, vols, arrachage d’olivier, humiliation en public des notables…
Pour l’armée israélienne : soutien aux colons eux-mêmes armés, opérations « Recherches & Arrestation », ciblage des adolescents, snipers en action, démolitions avec les bulldozers Caterpillar D9, etc.
LA VIOLENCE STRATÉGIQUE DES COLONS ILLÉGAUX EN CISJORDANIE
En 2023, le compteur des attaques par les colons atteint le score de 363. Ces attaques ont fait 18 morts et 375 blessés. De surcroît, et c’est le but stratégique, des habitants palestiniens de 21 villages sont partis.
Les « avant-postes » complètement illégaux font partie du système d’apartheid et de colonisation. Les colons en ont créé 191 près des villages palestiniens. Soutenus par le pouvoir politique, protégés par l’armée d’occupation, ces « avant-postes » contreviennent au « droit israélien ». En 1948-58 ces avant-postes, destinés au dispatch des colons de l’époque, s’intitulaient « Camp de transit ». Le législateur israélien, en infraction au Droit International et aux accords d’Oslo, légalise dix avant-postes en 2023. En 2024, année non encore terminée, s’ajoutent soixante-dix autres.
Dans le cadre de sa politique démographique de colonisation, l’objectif en Cisjordanie est d’écœurer, vider la région de ses autochtones Palestiniens.
Réf. La carte ci-dessous, aujourd’hui les zones A et B sont occupées par l’armée israélienne et envahies par une nouvelle catégorie de colons illégaux. Ces derniers sont en charge des « implantations sauvages », régularisées au fur et à mesure.
RÔLE DU BULLDOZER CATERPILLAR D NINE (D9)[2]
Le bulldozer conventionnel Caterpillar D9 est d’une taille impressionnante. Il pèse presque 50 tonnes (selon certains rapports, le blindé IDF D9 pèserait plus de 60), est entraîné par un moteur diesel de la puissance 450 CV et est généralement équipé d’une lame de bulldozer semi-universelle classique et d’un ripper à un poteau à l’avant. La version sans pilote du Black Thunder est équipée de caméras vidéo et d’actionneurs à distance, pouvant fonctionner sans pilote ou avec un pilote. Le buldozer-monstre, cliquer ici
Cette puissante machine au service de l’armée israélienne a déjà suscité de nombreuses critiques de la part d’associations de défense des droits de l’homme qui l’utilisaient pour démolir des maisons à Gaza et ailleurs. Cependant, les « Forces de Défense Israéliennes » estiment que ce bulldozer est très efficace, ils aiment tellement le Black Thunder que, selon le Jerusalem Post, le major général Avi Mizrahi (commandant des forces terrestres) envisageait de créer un bataillon supplémentaire de robots bulldozers.
Ces mêmes tracteurs-monstres ont détruit en trois jours, ce que la société française Compagnie Générale des Eaux a mis trois ans à mettre en place à Bethléem. Il s’agissait des stations d’épuration de l’eau, sa distribution et ses canalisations. Le prétexte affiché avait été la présence de trois palestiniens, décrits comme « terroristes », venus se réfugier dans la grotte de la nativité. Témoignage du responsable des travaux, page 181-182 de mon livre[3].
Destruction hameau à UMM AL KHAIR en Cisjordanie par un D9_Euronews ce 14 août 2024
Tout ce qui est non-juif, bédouins inclus y passent. Cliquer ici.
150 soldats et des tracteurs pour détruire une maison
En toute « légalité » dans une zone occupée illégalement, les forces militaires israéliennes, 150 soldats et des tracteurs détruisent une maison Palestinienne déclarée « illégale ». Cliquer ici.
1500 demandes de permis de construire en attente, alors que dans le même temps Israël approuve la construction de 55000 maisons pour des colons, et ce en toute illégalité. La zone concernée est d’après le Droit International sous l’autorité Palestinienne
BRISER LA VIE ECONOMIQUE ET SOCIÉTALE EN CISJORDANIE OCCUPÉE
Les Barrages
707 points de contrôles et barrages militaires étouffent la région.
« L’armée israélienne a installé deux barrières en fer à l’entrée de la ville de Birzeit, au nord de Ramallah. Ces portes limitent la circulation des Palestiniens du nord de la Cisjordanie vers la ville de Ramallah, centre des institutions gouvernementales palestiniennes, des ministères et des fonctions publiques.
La fermeture de ces portes empêche des dizaines de milliers de citoyens de circuler librement et de se rendre à leur travail ou à l’école.
Nous sommes obligés d’attendre chaque jour pas moins de cinq heures avant que les portes ne soient ouvertes, et si elles le sont, les soldats installent un point de contrôle militaire et bloquent la circulation des véhicules. »
Mohammed Rajab, 30 ans, chauffeur de taxi.
« …Il y a également 20 000 dunums de terres agricoles auxquelles les propriétaires ne peuvent pas accéder, même pendant la saison de la récolte des olives”,
L’armée israélienne a placé des tas de terre à l’entrée du quartier Muriha de Yabad, coupant ainsi son extension naturelle avec la ville et isolant complètement ses 700 habitants.
La fermeture du quartier a entravé le transport des habitants malades vers les hôpitaux, entraînant dans certains cas la mort.
De plus, les bulldozers israéliens ont saboté et arraché les canalisations d’eau lors de la mise en place des barrières de terre à l’entrée du quartier de Mariha, augmentant ainsi les souffrances de ses habitants.
Le quartier est désormais complètement isolé de la ville, sans services, sans centres médicaux, ni même accès aux écoles”,
Déclaration de M Atatreh
’Association France Palestine Solidarité
Un mur de 500 km, un territoire morcelé,
Les colons illégaux et l’armée israélienne ont transformé la Cisjordanie en patchwork de petits confettis. Pour se déplacer d’un confetti à l’autre, les Palestiniens passent par des barrages et des couloirs. Ils sont appelés « couloir de l’humiliation ».
« Vivre en Palestine, c’est s’habituer à être arrêté à tout moment.
Les barrages ne se résument pas aux personnes abattues, aux femmes enceintes qui perdent leur bébé et aux malades morts d’avoir trop attendu ; ils constituent un lieu privilégié pour observer le spectacle de l’occupation »
Abaher el Sakka et Sandra Mehl[4]
La dissuasion et la menace de l’humiliation
Agé de 73 ans, il anime l’association France-Hébron solidarité. Figure connue à Hébron, les colons illégaux s’intéressent à lui. Pour ceux qui le connaissent Anwar est un véritable homme de Paix.
Comment est-il devenu homme de Paix ?
Dans la foulée de « septembre noir », Anwar subit de longs jours de torture, soixante-douze jours de cachot, trois grèves de la faim, dix mois de prison qui soudain s’achèvent au printemps 73.
« Une bataille m’a fait beaucoup réfléchir. J’étais responsable d’une base de 24 personnes. Les soldats syriens nous ont attaqués. Ils nous ont encerclés de 10 h 30 à 15 h – 15 h 30. Ils chantaient. Ils voulaient que je me rende. Moi qui ne tirais jamais, j’ai tiré. J’ai ensuite participé à une bataille de trois jours. J’ai tout vu de l’horreur. J’ai commencé à haïr la guerre. »
1975, Anwar Abu EIsheh[5]
Il rejoint le camp de la Paix, et assiste Issam Sartaoui, le chef courant pacifiste Palestinien, assassiné en 1983 au Portugal. A cette occasion Anwar est blessé par le tueur.
Professeur de Droit, fondateur de la Fédération Sportive Palestinienne, co-auteur du Code civil Palestinien, ministre de la Culture, Anwar est un militant non-violent.
En octobre dernier, des colons tentent de l’enlever. Heureusement des diplomates présents s’interposent.
Quel était son risque ?
D’autres notables de la ville ont été trainé par les colons dans les rues d’Hébron, les yeux bandés, mains liées.
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L’ENJEU DES OLIVIERS
Selon les Nations Unies, L’industrie de l’huile d’olive représente 14% du revenu agricole des territoires palestiniens occupés et assure la subsistance d’environ 80 000 familles.
Ce n’est plus le cas.
Des colons israéliens armés avaient pour habitude de harceler les agriculteurs palestiniens pendant la récolte des olives. Ici c’est dans le village de Jibya, en Cisjordanie occupée.
D’après Hana Elias[6], du fait du bouclage militaire prolongé, les colons se déchaînent.
« Cette année, ils sont tous armés. L’année dernière, nous n’avions pas vu de colons comme ça », a déclaré Sara Wadi, nièce de feu Ibrahim Wadi. Avant, un soldat descendait et nous disait : “Vous avez 10 minutes pour partir.”
Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.
Maintenant, les colons viennent avec des fusils, tirent sur vous et vous disent de partir. »
Yasmeen Al Hassan, UAWC[7]
« Nous sommes physiquement enracinés dans cette terre. Il ne s’agit pas seulement de ce que nous obtenons, mais aussi de ce que nous défendons »
Al Hassan, UAWC.
Arrachage des oliviers[8]
En Cisjordanie, les colons israéliens pillent les cultivateurs d’olives. Depuis le 7 octobre, 90 000 oliviers auraient été brûlés, déracinés ou coupés, causant 7 millions de dollars de pertes. A jouter plus de 166 000 oliviers rendus inaccessibles par les barrages.
Le vice, le cynisme est qu’une loi israélienne prévoit que si un terrain n’est pas cultivé pendant trois ans, il revient à l’État — qui le distribue ensuite aux colons.
« Ils nous ont fait s’asseoir dans l’herbe, nous ont volé huit récolteuses, qui coûtent 3 600 euros chacune, et environ 250 kg d’olives destinées à faire de l’huile, d’une valeur de plus de 2 000 shekels (600 euros).
Mais nous allons bien, grâce à Dieu »
Ghassan al-Najjar,
Naplouse le samedi 18 novembre 2023
« Mais le pire, c’est qu’ils empoisonnent nos puits et nos terres avec des herbicides ou des déchets chimiques industriels.
S’ils veulent vraiment récupérer nos terres, pourquoi s’acharner ainsi et les détruire ? »
Ibrahim Manasra,
Wadi Fuqin, près de Bethléem.
En une journée, 200 oliviers arrachés par des colons
L’arrachage massif se déroule près du village de Chouweikeh, au sud de la ville palestinienne d’Hébron.
Crescendo depuis deux ans, les exactions israéliennes passent de harcèlement et arrachage sauvage des oliviers par les colons, à harcèlements et arrachages supervisés par l’armée d’occupation, à l’interdiction de cueillir les olives, puis au meurtre des cueilleurs.
Ce 27 novembre 2024 matin, l’armée israélienne empêche les Palestiniens d’aller cueillir les olives, cliquer ici
OBSTRUCTION AUX AIDES HUMANITAIRES
Entre le 7 octobre 2023 et le 7 mai 2024, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a enregistré 447 attaques contre les structures de santé, le personnel médical et les patients en Cisjordanie.
« Non seulement on nous empêche de sauver des vies, mais en plus on nous tire dessus quand on essaie. »
Témoignage d’un infirmier volontaire MSF[9]
“C’est une zone sans caméra, donc vous pouvez faire ce que vous voulez.
Faites ce que vous voulez et je m’occuperai de tout.
Je peux dire qu’il a jeté une pierre.
Nous allons transformer votre village en Gaza”
Témoignage MSF
« La vie s’est complètement arrêtée. Il n’y a plus de vie. Je ne peux pas sortir de chez moi pour aller travailler ou pour faire des courses. Je ne peux même pas regarder par la fenêtre. Mes enfants ne peuvent pas aller à l’école ou à l’université. »
Témoignage MSF
« J’étais devant ma fenêtre lorsqu’un colon m’a vu. Il s’est plaint auprès des soldats qui ont mis ma maison à sac et ont tout détruit. »
Témoignage MSF
« Il n’y a pas de cliniques dans la zone, et même s’il y en avait, les habitants ont trop peur de risquer leur vie pour avoir des médicaments. Vous ne pouvez pas tomber malade ici, ce n’est pas permis. »
Témoignage MSF
© Juan Carlos Tomasi Hide
HARCÈLEMENT – CIBLAGE DES ADOS – MEURTRES – VOL
Harcèlement d’un handicapé mental à Hébron
Déferlement d’insultes, jet de son téléphone parterre, humiliations à l’encontre d’un handicapé mental. Cliquer ici.
Arrestation d’un enfant à Bethléem, Cliquer ici.
Meurtre en direct par un colon protégé par Tsahal
La référence « démocratique » israélienne applique aux Palestiniens sous sa juridiction, cinq statuts différents. Le cas ci-dessous est un sixième statut non déclaré : le colon a tous les droits y compris celui de tuer les Palestiniens. Cliquer ici.
Meurtre de Qusay, en plein ramassage d’olives chez lui à Kafr Dan.
C’est d’un tir à la poitrine que le colon-sniper a tué Qusay, chef de famille. Son village est à l’ouest de Jénine.
Harcèlement métro à Jérusalem
Une horde sauvage d’un nouveau style s’en prend aux Palestiniennes. Elles ont la mauvaise idée de prendre le métro. Rosa Parks l’avait fait en son temps dans un autobus aux USA. Elle avait pris une place « illégalement » réservée aux blancs. Depuis de nombreux gymnases, rue et square portent son nom … en France. Cliquer ici.
Vol de bétail
En Cisjordanie il y a la colonisation massive et illégale, plus de 800 000 colons. Il y a aussi les implantations sauvages. Les suprémacistes israéliens les développent multiplient les provocations dans les territoires occupés qu’ils appellent Judée-Samarie.[10]
Le vol de bétail fait partie de leurs exactions quotidiennes
Jeunes des collines….Malkiel 20 ans et Youssef Efraim 17 ans dans leur avant poste de Avia à coté de Maoz Esther
Les ados, la cible d’une politique de sape des familles
Tel que rapporté par l’ONU et Joseph Borel (UE), à Gaza depuis cet été, la moyenne d’âge des enfants tués est de 5 ans.
En Cisjordanie, les forces d’occupation focalisent sur les ados.
C’est au choix l’arrestation-passage-à-tabac ou le meurtre.
Arrestation
Cette scène courante de l’arrestation d’un enfant se passe à Al Khader. Ce village est à l’ouest de Bethléem, sur la route 60 qui relie Jérusalem à Hébron. Cliquer ici.
Sur la photo ci-contre, cet ado est Fawzi J.
Agé de 16 ans, il vit à Hébron.
« Au cours d’une répression de grande ampleur, les forces d’occupation l’arrête, l’interroge, l’agresse verbalement et le passe à tabac. »
Wissam Hashlamoun[11]
Assassinat
Comme les radars qui nous piègent à des endroits repérés à l’avance, Tsahal place les snipers israéliens aux endroits de passage des convois militaires. Une pierre lancée vaut une peine de mort sans jugement. Cliquer ici.
Le19 octobre 2023, les forces d’occupation en Cisjordanie tue Taha Mahamid, 15 ans, et blesse son père venu le secourir. C’était dans le cadre d’une opération de « recherche et arrestation »
« Des enfants palestiniens ont été abattus alors qu’ils se rendaient à l’école »
Human Rights Watch en août 2023
« Au moins 640 Palestiniens y ont été tués par l’armée israélienne ou des colons, selon un décompte de l’AFP d’après des données officielles palestiniennes.
Du 7 octobre au 12 août, l’ONU a recensé en Cisjordanie 1.250 attaques de colons israéliens contre des Palestiniens, dont 120 ayant fait des victimes palestiniennes et 1.000 ayant provoqué des dégâts matériels. »
Le quotidien L’orient-le jour, août 2024
Les meurtres au quotidien
« Le nombre de meurtres a atteint un niveau sans précédent récent, dans un environnement où les forces israéliennes n’ont pas à craindre que leur gouvernement leur demande des comptes. »
« Les pratiques permissives et discriminatoires du gouvernement israélien en matière de recours à la force et l’impunité endémique sont une facette de l’apartheid et de la violence structurelle à laquelle les Palestiniens sont confrontés chaque jour »,
Richard Weir,
Chercheur au Human Rights Watch
« Entre le 7 octobre 2023 et le 18 mars 2024, les forces israéliennes ont mené en moyenne 640 opérations de « recherche et arrestation » par mois en Cisjordanie, soit presque le double de la moyenne mensuelle (340) enregistrée durant les neuf premiers mois de 2023 »
« Les opérations menées du 7 octobre 2023 au 18 mars 2024 ont entraîné la mort de 304 Palestiniens, sur un total de 409 Palestiniens tués par les forces israéliennes durant cette période »
Rapport de l’OCHA[12]
Dans le lot des meurtres, il y a aussi celui des témoins, comme l’américano-turque âgée de 26 ans Aysenur Ezgi Eygi. Un soldat israélien lui loge une balle dans la tête. Membre de l’International Solidarity Movement, elle participait à Beita (Naplouse) à une manifestation de … solidarité.
QUI EST LE MENEUR DES VIOLENCES EN CISJORDANIE OCCUPÉE ?
Ce n’est rien d’autre que le ministre israélien de la Sécurité Nationale, Itamar Ben Gvir[13]. Homophobe, antilibéral et antidémocrate, il croit en la suprématie de la loi divine et en celle du peuple juif.
La sociologue franco-israélienne Eva Illouz estime qu’il incarne le fascisme juif. D’autres incarnent l’humanisme juif. Cliquer ici.
EN ÉCHO À GAZA, C’EST LA POURSUITE DE L’ANÉANTISSEMENT
Pendant les manœuvres criminelles et cyniques en Cisjordanie, c’est la détresse à Gaza. D’après la revue médicale The Lancet, et le relevé des ONG survivantes, le nombre des tués et blessés dépassent les 500 000 Palestiniens.
Ce père blessé à sa jambe gauche, son fils rendu cul-de jatte par un bombardement aveugle de Tsahal, est à la recherche des ruines de son logement. Cliquer ici.
Ecoliers en errance de nuit à Gaza vidéo
Au crépuscule, menacés par les forces d’occupation, ces écoliers, leurs cartables sur le dos, fuient une zone bombardée. Cela se passe à Sheiaeya, à l’est de Gaza. Cliquer ici.
Huit cent mille enfants survivants errent entre cadavres et décombres.
Malgré la descente aux enfers, cet « ancien » exprime son espoir pour une vie meilleure
QUE FAIRE ?
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QUESTIONNER vos amis, parents, voisins,
Le dialogue à propos de leur compréhension des enjeux et de comment aller vers la paix peut être utile à stopper l’anéantissement du Peuple Palestinien. Pour des questions possibles, voir plus bas en Annexe.
Il y a 50 millions de français qui jettent un œil sur les chaines TV d’information en continue. Le coup d’œil aussi furtif soit-il, enregistre un lavage de cerveau sans vergogne.
Exemple N°1 : extraits des trois analystes typiques de plateau
cliquer ici https://diversite-performance.com/wp-content/uploads/2024/11/Le-revisionisme-sioniste-suite-a-lincendie-de-hopital-al-aqsa-13-10-2024.mp4
Pour ces téléspectateurs, c’est C NEWS qui domine avec 41% d’audience devant BFM (37%) et LCI (21%) animé par le fameux David Pujadas.
Exemple N°2
https://diversite-performance.com/wp-content/uploads/2024/11/My-Movie-De-villepin-et-Pujadas.mp4
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EMMENEZ vos amis pour,
==> Voir le film NO OTHER LAND. Bande-annonce, cliquer ici
==> Assister aux conférences animées par les associations (AFPS, Urgence Palestine, UJFP, Tsedek France, …)
« J’ai eu envie de leur tirer dessus »
Rony Brauman[14]
Pour son récit de son expérience humanitaire à Hébron en Cisjordanie, cliquer ici.
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CHOISISSEZ vos actions sur la feuille de route MEDJOR
Ce document facilite la mise en action. Elle est destinée à ceux qui veulent aider sur le chemin vers une Paix, authentique, équitable et durable. Pour obtenir le document, consultez la chronique ci-après, et si OK pour vous, envoyez la demande au bas de ladite chronique, cliquer ici.
Adel Paul Boulad,
Consultant International Diversité & Performance
Auteur du livre, « Palestine, fin du mécanisme du rejet. Chroniques d’un militant en vue d’un nouvel horizon.
Livre disponible chez le diffuseur en 3 jours, cliquer ici
ANNEXE – Des questions utiles
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« Est-ce que le sort des Palestiniens vous intéresse ?»
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« Quelle part de responsabilité l’Europe et la France ont dans la création d’Israël et des tueries qui s’en suivent ? »
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« En quoi l’élimination d’un peuple par un autre vous semblerait normale ? »
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« C’est quoi l’antisémitisme ? Est-ce que critiquer Israël est antisémite »
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« En quoi ce qui se passe à Gaza vous concernerait plus que le sort des soudanais, des yéménites, des ouïghours etc. ? »
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« Est-ce que laisser les différentes festivités et Gala en soutien à l’état génocidaire, vous semble acceptable ? »
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« Quel avenir souhaiteriez-vous pour les deux peuples ? »
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« Est-ce que les traumatismes des victimes palestiniennes (2 millions) et celles des tueurs israéliens de retour chez eux sont réparables ? Qui le ferait ?
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« Qui va payer les 100 milliards € pour reconstruire Gaza ? »
