
Depuis sa création en 1948, Israël regarde la démographie, l’eau, les ressources énergétiques et les ressources naturelles comme des défis existentiels.
Changer de regard sur ce quatuor de priorités, serait-ce un moyen pour faire venir la Paix ?
Comment regarder autrement, passer de défi existentiel à celui du bien commun, dans une perspective d’écologique et de durabilité !
C’est la possibilité MEDJOR.
Démographie, eau et ressources énergétiques et naturelles deviennent alors pour une entité à créer, un atout sociétal et économique et d’intégration régionale
DÉMOGRAPHIE
Le nettoyage ethnique à l’encontre des Palestiniens, en cours depuis 1948 a généré des déplacements forcés et successifs de plusieurs millions de Palestiniens. Aujourd’hui, par effet de bande il génère l’exode de dizaines de milliers d’israéliens vers l’Europe, l’Amérique du Nord et l’argentine. (250 000 sortis pour 35 000 entrées). La vie en Israël est devenue insupportable pour une frange de la population : taux de risque élevé, pays ghetto, manque d’avenir, dislocation de la société, etc.
En résumé, les émigrés israéliens choisissent leurs destinations en fonction notamment des facilités administratives de visa, des liens communautaires, des opportunités économiques. Le choix pour la Grèce, Chypre et la Turquie se justifie par la rapidité d’accès, un cout de la vie abordable et le climat.
D’après le Bureau central des statistiques israélien et le Bureau palestinien des statistiques et des organisations internationales, cela résulte avec une démographie équilibrée entre Palestiniens et Israéliens.
L’ensemble des données démographiques traités dans le cadre MEDJOR n’intègre pas ceux de la Diaspora Palestinienne. Ils sont environ 6 millions répartis dans les Pays Arabes (Jordanie, Liban, Syrie, …), en Europe (Allemagne, G-B, France, …), dans les deux Amériques (Chili, Colombie, Argentine…), en Australie et en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, …),
Les projections 2030 indiquent un équilibre 50/50 entre Palestiniens et Israéliens. Continuer de regarder cette réalité comme un défi existentiel devient contreproductif.
Il est à noter que le niveau de vie des Israéliens est sept fois supérieur à celui des Palestiniens. Et c’est là où la créativité Medjorienne sera utile en termes de formation, d’affectation pour des jobs immédiats avec des plans de de développement.
La population totale (2023-2024) sur le territoire MEDJOR, est d’environ 15,1 millions d’habitants :
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7,2 millions d’habitants d’Israéliens juifs,
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7,4 millions de Palestiniens (les futurs ex-Arabes israéliens, les 3,2 millions en Cisjordanie et Jérusalem Est, et 2,2 millions à Gaza.
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0,5 millions d’étrangers,
Le taux de croissance démographique indique une croissance de 1,6 % par an pour les Israéliens avec des fortes différences suivant les ethnies, et 2,4% de croissance pour les Palestiniens : un des taux les plus élevé au monde.
Modulo les Falachas et des pans importants de juifs sépharades, les autres ethnies juives sont remarquables par leur niveau de formation, de technicité, aussi de vieillissement relatif. Les atouts majeurs des ethnies Palestiniennes sont leur jeunesse, leur créativité et leur agilité. Les contraintes de l’emprisonnement, de l’apartheid, de l’enfermement ont dopé l’ingéniosité dite de résilience, et d’un sens aigu de la solidarité et de la liberté.
L’ensemble de ces caractéristiques deviennent des atouts compétitifs en termes sociétal et économique, à mettre en perspective avec les monolithes culturels des pays voisins, excepté pour le Liban.
Avec MEDJOR, l’ex-défi de la démographie dit existentiel devient un atout majeur de développement et de valeur ajoutée.
L’EAU
Pendant des décennies, l’exploitation abusive du Lac de Tibériade et le détournement des eaux du Jourdain par Israël ont épuisé les ressources hydriques. Les technologies de désalinisation de l’eau de mer, et celles pour le recyclage des eaux usées permettraient le renflouement du Lac de Tibériade deviendrait possible. Il en est de même pour l’utilisation équitable des ressources avec l’arrêt de la guerre souterraine de l’eau.
Comment rendre possible ce nouvel horizon commun, d’égalité et de justice ?[1]
Avec MEDJOR, les permis de forage sont accordés sans discrimination aux agriculteurs, sans distinction ethnique ou religieuse.
En 2019, Michael Lynk [2], le rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les Territoires palestiniens, dénonçait les exactions israéliennes : « La destruction des conduites d’eau par la sécurité civile israélienne, en violation du droit international … Avec ces destructions dans les collines du sud d’Hébron, les villageois sont obligés d’acheter de l’eau coûteuse en camion-citerne pour leurs maisons et leurs animaux ». Il avait souligné la double tarification quatre fois plus cher pour les Palestiniens versus les colons.
Depuis 2023, la situation a plus qu’empiré.
Il n’y a plus d’eau potable à Gaza, sauf celle produite par les gazaouis par les techniques de condensation, de récupération des rares eaux de pluie, etc.
La destruction des châteaux d’eau et l’occupation des champs par l’armée de colonisation a tué l’agriculture. Les serres sont détruites. Les figues de barbarie et les oliviers ont été soit détruits soit arrachés.
Les rapports et reportages internationaux, photos satellites à l’appui, présentent l’indicible. Forensic architecture et l’ONU convergent sur un constat :
ÉCOCIDE
Cliquer ici.
A Gaza, il n’y avait déjà plus de viande, volaille ou poisson. Il n’y désormais plus de fruits, ni légumes, ni oliviers.
Le 8 décembre 2024, Israël a profité des regards braqués sur la Syrie et son changement de gouvernance, pour s’emparer du Mont Hermon. Alors que les AWACS tournent au-dessus de la région, le prétexte officiel est celui de la sécurité : « occupation temporaire – pour observer de haut ». Un simple observatoire, de surcroît « temporaire … Alors pourquoi en faire un évènement historique sur les médias israéliens ?
En occupant illégalement le Mont Hermon sur son flanc syrien, Israël vient de s’emparer des sources des deux fleuves : Le Jourdain et le Litani.
Avec MEDJOR, l’exploitation et la gestion de l’eau sous le mode du bien commun a un triple avantage :
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Elle permet de capitaliser sur le flux annuel du Jourdain est environ de 1,3 milliard de m³.
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Le bon voisinage avec le Liban, la Syrie et la Jordanie ouvrirait une nouvelle ère, celle de la citoyenneté régionale et les mêmes droits pour tous.
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Retour à la légalité internationale.
L’exploitation de l’eau au bénéfice d’une distribution équitable de l’eau sonne la fin de la colonisation illégale et injuste, le renvoi des 400 000 soldats israéliens à leurs vies professionnelles, la libération de l’agriculture Palestinienne, et la fin des manifestations contre l’UE.
En effet, rassurée par ce nouveau mode l’augmentation des aides de l’UE et l’accès privilégié à l’OCDE seraient de mise.
LE GAZ
Le Gaz avant le 7 octobre 2023.
En fin des années 90, des réserves considérables de gaz ont été découvertes en Méditerranée orientale. Les gisements se trouvent sous les fonds marins de l’Egypte, de la Palestine, d’Israël et du Liban.
Celles découvertes au large de Gaza en 1999 sont estimés à douze trillions de mètres cubes. Les Palestiniens n’ont pas accès à leurs propres réserves de gaz, celles au large de Gaza. Elles. En 2022, ces réserves s’évaluaient à près de six milliards de dollars par an[3].
Jusqu’alors exploitées par Israël avec infraction aux lois internationales notamment la poche « Mari B », ces réserves ont fait l’objet de nombreuses tractations. Elles impliquaient l’Autorité Palestinienne, Israël, l’UE et les compagnies pétrolières. Parmi les deals, celui de troquer 20 000 permis de travail pour les Palestiniens contre le reversement partiel des taxes prélevées sur le gaz avaient fonctionné quelques mois[4].
Les réserves israéliennes ont été découvertes en 2010 à 130 kilomètres à l’ouest du port de Haïfa. Les ressources exploitables sont estimées à environ 605 milliards de m3 de gaz naturel.
Elles s’ajoutent à celles en production dans les champs offshore de Tamar 2 (317 milliards de m³ de réserve), de Leviathan (605 milliards de m³). Ceux de Karish et Tanin sont contestées par le Liban. Les réserves du gisement de Karish sont estimées à 39,6 milliards de m³.
Ces ressources font l’objet d’investissements arabes, Mubadala Investment Co, un fonds d’Abu Dhabi, Abu Dhabi National Oil Corporation (ADNOC), etc.
Le Gaz après le 23 octobre 2023
Vingt ans plus tôt, en 2003, par une décision unilatérale et sans concertation avec l’Autorité Palestinienne, Sharon, 1er ministre israélien, décide d’évacuer GAZA occupé depuis 1967. Le retrait se déroule de juin 2004 à novembre 2005.
Israël garde le contrôle des espaces maritimes et aériens palestiniens. Cela lui permet d’avoir la main sur les réserves gazières découvertes en 1999 par British Gas Group.
Pour ses frontières, il construit un mur de séparation de type « camp » : murs, grillages, miradors, systèmes électroniques etc. De ces faits, la bande de Gaza devient une prison à ciel ouvert asservi à Israël notamment pour l’eau.
Les Palestiniens se rebellent contre l’enfermement. Les répliques israéliennes sont destructrices et mortelles.
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2008 Plomb durci
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2009 Plomb durci, suite
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2012 Pilier de défense
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2014 Bordure protectrice
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2023 Glaive de fer
Glaive de fer s’avère être une apocalypse humanitaire.
Sous couvert d’éradiquer les terroristes du Hamas, c’est le peuple palestinien qui l’est.
A Gaza, déjà 20.000 tués, 200 ces dernières 24h. Plus de 100.000 blessés, un million de traumatisés, deux millions de perte de raison d’être.
Aucun des survivants ne reviendra chez lui, comme aucun palestinien auparavant. De surcroit, les travaux de terrassement pour un port israélien à Gaza ont démarré. Sous couvert d’une « zone tampon », Israël s’installe sur les plages de Gaza directement face aux puits gaziers.
Contribution des ressources naturelles à une solution juste et équitable ?
Le déséquilibre dans l’exploitation des ressources et le non-respect du droit international sont flagrants. Ils aboutissent à une prise en otage des populations palestiniennes, notamment pour l’eau, l’électricité et l’économie.
Pour compléter ce tableau, le rapporteur spécial auprès de l’ONU Michael Lynk [5], signale le transfert de déchets industriels vers des zones palestiniennes. Ceci revient à la destruction industrielle de l’environnement des populations palestiniennes.
Le déni de l’autre ou sa mise en soumission économique n’est pas sans conséquence. Pour les Palestiniens, l’injustice subie attise la révolte et la violence. Pour les Israéliens, elle altère en profondeur sa raison d’être.
Avec MEDJOR, la sortie de ce piège fatal se trouve dans une nouvelle vision commune et partagée de la justice. Elle se matérialisera dans un nouvel état : « référence mondiale, sociétale, économique et sécuritaire » !
Pour la conduite d’un tel processus, la démarche, les outils, les coaches prêts à travailler en zone de guerre sont disponibles.
Soudain, les atouts des ressources naturelles sont au service des deux peuples. Elles scellent une paix solide, et pérenne.
Réserve |
Financement |
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Soleil |
Infini |
PC (1) |
Eolien |
Infini |
PC (1) |
Minerais |
30 ans d’exploitation.20 minéraux dont cinq rares |
PC (1) |
Eau |
Infini via les nouvelles technologies de désalinisation et traitement des eaux usées |
PC (1)Aides de l’UE |
Terres arables |
Infini, via les technologies d’irrigation et d’agriculture en milieu aride. |
PC (1)Aides de l’UE |
Gaz |
Plus de quinze trillions de m3 de gaz à moins de 30 miles des côtes. |
Actionnariat (2) |
Démographie |
12 millions en potentiel Diversité & Performance |
Motivation pour un nouvel horizon |
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PC : les puissances capitalistiques sous forme d’emprunt avec garanties bancaires des actionnaires du nouvel état : US, Europe, etc.
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BP Gas, Enni, Egypte, Emirats, les fonds arabes, etc.
GÉOLOGIE RÉGIONALE ET RICHESSES MINÉRALES
La Méditerranée orientale bénéficie d’un ensoleillement élevé, plus de 300 jours par an, à comparer à 60 pour la France. Les côtes du Golfe d’Aqaba, accès à la mer Rouge, sont à moins de 300 km. Cela génère un régime éolien puissant et continu.
Cette position géographique offre d’importantes énergies renouvelables, solaires et éoliennes. Elles sont à portée des technologies et des financements.
Les garanties bancaires (Bonds) apportées par les USA à Israël, et interdites pour les Palestiniens, font le reste. Le déséquilibre énergétique en découle.
Par ailleurs, cette même région comporte des ressources naturelles remarquables : les minerais, l’eau, les terres arables, le gaz…
Comment procéder pour les exploiter équitablement, dans le respect du droit international ?
La « Levant fault », environ 1200 km de long, est en distension.[6] La plaque Arabie pivote vers le Nord-Est. Le pôle géométrique du pivot est à Damiette, branche Est du Nil. Ce pivot a créé le Graben (fossé d’effondrement) de la Mer Morte et celui de la Bekaa au Liban. A la vitesse actuelle, en un million d’années et sans épisode de « rifting » brutal, le « Levant Fault » aura provoqué un décrochement de 5km, 50 km en 10 millions d’années. Une des conséquences possibles est la jonction de mer Rouge avec la mer Méditerranée, avec la disparition de cette région sous les eaux.
En attendant, « business as usual », des richesses naturelles sont disponibles : le sol, les mines, le gaz, l’eau, le soleil, le vent.
Le désert du Néguev
Au nord-est du Néguev, le centre nucléaire de Dimona est établi depuis les années 50, dans la partie nord-est du Néguev. A moins de 30 km à l’ouest, la ville moderne de Beersheba en devient la capitale administrative, et universitaire. Les sociétés de technologie s’y développent, notamment dans les domaines militaires, nucléaires, cyber sécurité, aussi l’agriculture en zone aride.
En termes de géomorphologie[7], le grès, le calcaire et le gypse composent les sols du centre du Néguev. Plus au sud, les sols sont de type lœss, alluvions et argiles (montmorillonite).
La Mer Morte
La mer morte dispose d’une richesse minérale considérable et unique. Elle est composée de plus de vingt minéraux. En tête de liste nous trouvons, le Magnésium, le Calcium, le Brome et le Potassium. A ceux-là, s’ajoutent le Cuivre, le Zinc, le Chlore, le Sodium, le Fluor, le Phosphore, le Fer, les Sulfates, le Bicarbonate, le Bromure, le Chrome, le Cobalt, l’Iode, le Manganèse, le Molybdène, le Nickel, le Sélénium, le Strontium, le Soufre, et le Vanadium
L’ensemble de ces minéraux, dont certains difficilement trouvables ailleurs dans le monde se destinent notamment à l’industrie cosmétique, pharmaceutique et parapharmaceutique.
Avec MEDJOR, le potentiel bien commun Minerais pèse pour plus de 200 millions de dollars par an.
La future ex-zone C en Cisjordanie.
Cette zone représente 61 % de la superficie de la Cisjordanie. Les géologues et les économistes spécialistes des ressources naturelles ont confirmé que son sous-sol recelait des réserves importantes.
Son exploitation actuelle est l’extraction de 17 millions de tonnes de pierre par an. Elles sont utiles aux constructions. En passant en mode bien commun, cela éliminerait le délit de violation des lois relatives à l’exploitation de ressources en territoires occupés.
Avec MEDJOR, sur cette même zone, l’exploitation des terres arables rendue possible grâce à l’approche bien commun, a la valeur d’environ 3,4 milliards de dollars[8].
QUE FAIRE ?
PROPOSITION D’AMENDEMENT MINISTERIEL
Renommer le ministère de l’émigration sensé chasser les Palestiniens de chez eux, en ministère de la démographie,
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Déclarer que le multi-ethnique est un atout de compétitivité,
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Maximiser l’effet jeunesse, résilience et agilité Palestinienne,
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Faciliter l’intégration régionale,
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Attirer les cadres et ingénieurs de haut niveau de la Diaspora Palestinienne,
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Gérer le retour des Palestiniens qui le souhaitent,
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Indemniser ceux qui ont été spoliés,
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Inviter ceux parmi les Israéliens qui jouent en Ligues Sportives Européennes à rejoindre les équipes … Européennes,
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Encourager les équipes sportives et les groupes culturels (musique, théâtre, cinéma, etc. multiethniques, en les valorisant et en les finançant,
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Développer le tourisme culturel avec par exemple, la “Route de l’olivier” en Cisjordanie, et les “Sites religieux” de Jérusalem gérés par une autorité laïque commune,
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Produire des formations conjointes dans les Tech Agricoles (irrigation en zone aride à Beersheba), et dans l’industrie pharmaceutique en exploitant les minéraux de la Mer Morte,
Comment faire pour que la perspective d’un nouvel état démocratique et laïc, intégrant toutes les populations présentes avec des droits égaux pour tous, doté d’une constitution devienne la nouvelle réalité ?
Œuvrons pour que :
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L’impasse, et le manque d’avenir heurte les consciences, y compris celle des criminels snipers et autres spécialistes des tueries guidées par l’IA,
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La demande pour un nouvel avenir et pour la transformation de leadership s’exprime,
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Le regard sur les défis (Démographie, Ressources Energétiques, Eau) passe de celui de défi existentiel à celui de Bien Commun,
Dans cette perspective, chacun a le choix, chacun a sa part
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Se résigner, se soumettre,
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Pleurer,
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Prendre les armes
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Combattre sur le terrain de la Paix,