
LOIN DES RÉALITÉS
Loin des réalités les énergies des bonnes volontés vont dans :
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La soumission à la fatalité, à loi du plus fort,
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La plainte, les pleurs,
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Les appels stériles à,
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L’arrêt de l’accord économique UE & Israël,
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Prendre les armes,
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Boycotter les produits israéliens,
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L’application du cessez le feu,
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Discutailler sur
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La solution impasse – bonne conscience, celle dite des « deux-états »,
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La reconnaissance de l’Etat de Palestine, déjà pulvérisé en milliers de confettis sur des lambeaux de territoires aux frontières non-continues, et non-contigües,
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L’utilité ou non de la « normalisation » avec l’état d’Israël
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L’exécutions des sanctions et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU
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La mise en œuvre des votes de l’ONU et des poursuites demandées par le CPI,
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La croyance que l’économie israélienne va mal,
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Des opérations humanitaires désespérées,
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Dans l’espérance que Dieu punira les monstres,
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Les publications de livres, d’analyse, de chansons, ….
PROCHE DES RÉALITÉS [1]
Concernant les Palestiniens à Gaza, l’économie est à l’arrêt. L’aide humanitaire oscille entre zéro et 50 camions/jours vs 4-500 en « temps normal ». En Cisjordanie, l’économie est brisée par 800 check-points meurtriers, le nettoyage ethnique, l’apartheid, le blocage des virements bancaires depuis l’Occident, etc.)
Le décompte des morts oscille entre 55 000 et 280 000 suivant les découvertes des cadavres, le flux des morts par famine, soif, maladies… et suivant les sources (ministère de la Santé, la revue médicale The Lancet, les rapports de l’ONU, …)
Nous verrons plus bas le constat économique et sociétal pour Israël.
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QUE S’EST-IL PASSÉ CE 3 AVRIL 2025 ENTRE LA HONGRIE ET ISRAËL ?
Israël – Hongrie, serait-ce un franc et massif mano-mano militaire et sécuritaire ?
Le rapprochement diplomatique, économique et technologique de ces deux pays depuis près de dix ans, s’illustre notamment par :
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L’accord (2017) de coopération en matière de sécurité et de défense,
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La signature d’un partenariat stratégique incluant la lutte contre le terrorisme et les cybermenaces,
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L’accord (2018-23) sur l’énergie et le gaz naturel,
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Le soutien systématique de la Hongrie à l’ONU, à l’UE, jusqu’à bloquer des résolutions dénonçant la colonisation en Cisjordanie, et installer son ambassade à … Jérusalem
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La coopération technologique et innovation dès 2019, dans les domaines de la cybersécurité, de l’IA et de l’agriculture hightech.
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La promotion sur l’éducation à propos de la Shoah
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L’accord (2023-24) économique et investissements israéliens en Hongrie, dans les secteurs de la défense (drones, systèmes de surveillance) et des infrastructures. Check Point (cybersécurité) déjà présent en France, et Teva (pharmaceutique) ont renforcé leur présence en Hongrie.
Bien sûr les détails des accords technologiques et militaires signés cette semaine ne seront connus que « plus tard ». En attendant, l’estimation des achats par la Hongrie d’équipements, de conseils et de formation israéliens se chiffrent par centaines de millions d’euros.
Voir les détails en Annexe 6
Néanmoins, « cerise sur le gâteau », le 3 avril, V. Orban et B. NetanYahou appellent D. Trump pour lui annoncer l’intention de la Hongrie de se retirer de la CPI.
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QUID DES AUTRES PAYS EUROPÉENS ?
Israël – Union Européenne, serait-ce un mano-mano militaire et sécuritaire ?
En termes d’expérience militaire et sécuritaire récente et très active, deux concurrents se présentent : l’Ukraine et Israël. Reconnaissons qu’en la matière Israël a une avance considérable tous azimuts. C’est le labo 5 étoiles pour les USA. Quelques générations après Clausewitz, Sun Tzu, Mao Tsé Toung, Hochiminh …c’est là que se dessine et se prototype l’art de la guerre de ce siècle.
Alors, comment les pays d’Europe occidentale terrorisés par l’ogre, l’ours russe, se passeraient ils du savoir-faire et des technologies israéliennes ?
Après les USA, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, Israël joue dans la catégorie des exportateurs d’armes. Ces équipements recherchés sont notamment les Drones (Heron, Hermes), les missiles (Iron, Dome Spike), Cybersécurité (Elbit, Rafael)
Économie, Sport et Culture … Israël, serait-il le 28 ème pays de l’Union Européenne ?
L’économie israélienne est fortement intégrée à l’économie mondiale, avec une priorité avec l’Europe. L’accord économique UE – Israël en fait un pays quasiment européen. Israël concourt à l’Eurovision de la chanson, joue dans la Ligue Européenne de Football…
En parallèle, ce pays ne montre aucune citoyenneté régionale ; à partir d’une base colonisée dans la violence, il vit ailleurs.
Les accords d’Abraham imposés par les USA en 2022 ont pour but de faire du business et de montrer une sorte d’intégration locale d’Israël.
Ces accords concernent donc Israël, et des pays « locaux – éloignés » (3-5000km) les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc.
En perspective d’un autre avenir plus bénéfique aux peuples présents, regardons les données économiques. Le tableau ci-dessous, regroupe Israël avec des pays européens de taille comparable. Bien séparé de ce groupe, en 1ère ligne, PAL, les chiffres de la « Palestine » représentent ce qui reste de la Cisjordanie et Gaza. En 2nde ligne la diaspora Palestinienne, DIA. Elle est répartie notamment au Liban, en Jordanie, dans les Pays Arabes du Golfe, au Chili, aux USA. En bas du tableau, l’ajout de deux pays régionaux très différents (Liban, Egypte, Emirats Arabes Unis), et la France permet de situer le défi.
# hab |
Surface |
PIB |
PIB |
PIB/h |
Dette |
Composantesdu PIB |
|
En 10⁶ |
En km² |
M$ |
Evol. |
K$ |
% PIB |
||
PAL |
5,4 |
6 020 |
18,5 |
– 6 % |
3 400 |
45 |
Aide Int’l 25%Agri 6-8%Svce publ 15%Commerce BTP 12%Travail en ISR 10% |
DIA |
7[4] |
|
15 |
|
|
|
|
ISR |
9,31 |
20 770 |
52,1 |
+ 3 % |
56 000 |
60[5] |
Tech IT 30%Ind pharma, Chim, Mil, Agro 17%Fin, Immob, 15%Tourisme, imp/Exp 12%Agri 1,5% |
BEL |
11,75 |
30 528 |
627 |
+ 0,9 % |
53 400 |
108 |
|
HNG |
9,6 |
93 030 |
210 |
+ 2,6 % |
21 900 |
73 |
|
HOL |
17,9 |
41 543 |
1124 |
+ 0,6 % |
62 500 |
52 |
|
AUS |
9,17 |
83 879 |
515 |
+ 0,3 % |
56 200 |
78 |
|
IRE |
5,28 |
70 273 |
645 |
+3,8 % |
124 850 |
44 |
|
EGY |
114 |
1 100 000 |
387 |
+3,6 % |
4 200 |
92 |
|
LIB |
5,49 |
10 453 |
24 |
– 60 % |
4500 |
280 |
|
UAE |
9,9 |
83 600 |
509 |
51 000 |
30,8 |
Pétrole 30%Tourisme, Fin, Tech |
|
FRA |
68,4 |
551 695 |
3 050 |
+ 0,8% |
44 600 |
110 |
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IMPACTS HUMAINS EN ISRAËL
La conduite de ce qui est présenté comme une guerre contre le Hamas, en fait un nettoyage ethnique, un apartheid meurtrier et un génocide à l’encontre du Peuple Palestinien laisse des traces sociétales, économiques et psychologiques.
D’après les données de Tsahal, Ministère israélien de la Santé, ONU, le bilan depuis octobre 2023 arrêté à mi 2024 complété par une extrapolation constante, a l’allure ci-après.
Nombre de .. |
|
Civils tués |
1 600 |
Civils blessés |
8 000 |
Militaires tués |
1 200 |
Militaires blessés |
5 000 |
Déplacés |
200 000 |
Traumatismes psychologiques |
2700 000 |
Alcoolisme [6] |
Non chiffré |
Force est de constater qu’Israël est impacté par sa guerre tous azimuts, sa colonisation intensive en Cisjordanie et le génocide à Gaza, néanmoins encore loin de s’effondrer :
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Le bilan émigration – immigration en Israël est certes négatif, néanmoins passable. 200 000 sortis, avec un flux annuel de rentrants d’environ 35 000. Voir les détails en Annexe 1 et 2.
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Le bilan des fermetures – ouvertures d’entreprise est négatif. Le boom du secteur tech amortit mais ne compense pas l’impact de l’effondrement du secteur tourisme, restauration, commerce de détail. Voir les détails en Annexe 3 et 4.
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L’économie profite du boom des exportations militaires : équipements et services. Israël pulvérise ses exportations dépassant les 13 milliards de dollars, soit l’équivalent des rentrées du tourisme en Egypte, ou le double de celles du transit dans le Canal de Suez. Néanmoins le tourisme est en chute libre (-80%), et le pays souffre du manque de la main d’œuvre étrangère (Thaïlandais, Sri Lankais, …et Palestinienne.)
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Le PIB, malgré une baisse remarquable et une dette de 60% du PIB prévue à 75% en 2025, est aussi dans le domaine du raisonnable. Les impôts, l’aide US, le système des obligations compensent tant bien que mal,
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La crise politique, les fractures sociétales et les tensions au niveau des élites restent cantonnées dans un cadre sioniste colonialiste encore fort. Voir les détails en Annexe 5
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La colonisation violente de la Cisjordanie et le nettoyage ethnique s’accentuent,
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L’élimination de tout ce qui ressemble à « Réfugié » est en passe d’être totale avec la destruction des locaux de l’UNRWA, le vote à la Knesset d’éliminer toute action UNRWA, la destruction de tout ce qui s’appelle « Camp de réfugié ». Cette éradication écarte tout Droit au Retour.
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L’extermination des palestiniens suit son train à Gaza, avec le plan Eiland « Affamer – Assoiffer – Tuer » et s’additionne avec le protocole Hannibal, la doctrine Dahiyya.
Pour les points 6-7-8, voir la précédente chronique « Gaza, la trousse à outil du crime contre l’humanité »
POURQUOI S’EN PRÉOCCUPER, NOUS EN EUROPE, EN FRANCE ?
Fort du constat socio-économique, sportif et culturel, ci-dessus, le pire pour l’Europe est que ce soit un pays de facto européen, « Israël », née d’une colonisation violente, avec dès le départ un nettoyage ethnique de masse[7] qui mène actuellement génocide et nettoyage ethnique à l’encontre d’un peuple non européen, le Peuple Palestinien.
Par ailleurs, comment nier que le racisme anti-juif fait partie avec d’autres racismes, d’une sorte de « tradition française ».
Pour celui anti-juif, le 2nd préfacier en témoigne dans mon livre-outil « Palestine, Fin du mécanisme du rejet. Chroniques d’un militant pour un nouvel horizon ». Son grand-père, fuyant les pogroms en Roumanie, est trahi par un confrère dentiste pour le livrer, lui et sa femme à la Gestapo, embarqués dans un convoi, wagon N°63, et finir gazés-brûlés à Auschwitz »
« L’Europe nous a vomit en Palestine »
Shlomo Sand, historien israélien né en Hongrie
Plus que jamais, c’est le moment pour l’Europe, et la France en avant-garde de déchainer ses talents, et d’enclencher une dynamique vers la Paix à l’endroit où il a transporté son problème.
A minima, plutôt que de demander le gel de l’accord UE & Israël, la France pourrait demander la réorientation de cet accord économique au profit des Palestiniens désormais sous juridiction israélienne.
QUE FAIRE ?
Comment faire pour que la perspective d’un nouvel état démocratique et laïc, intégrant toutes les populations présentes avec des droits égaux pour tous, doté d’une constitution devienne la nouvelle réalité ?
Œuvrons pour que :
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L’impasse, et le manque d’avenir heurte les consciences, y compris celle des criminels snipers et autres spécialistes des tueries guidées par l’IA,
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La demande pour un nouvel avenir et pour la transformation de leadership s’exprime,
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Le regard sur les défis (Démographie, Ressources Energétiques, Eau) passe de celui de défi existentiel à celui de Bien Commun,
Dans cette perspective, chacun a le choix, chacun a sa part
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Se résigner, se soumettre,
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Pleurer,
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Prendre les armes
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Combattre sur le terrain de la Paix,
Pour ma part, j’ai choisi le combat sur le chemin de la Paix.
Parce que ce combat est un combat de soi, de sa propre humanité.
Un combat pour une paix authentique, équitable et durable.
Suivant sa propre motivation, chacun peut faire ses choix notamment ceux parmi les 32 initiatives proposées sur le site MEDJOR.
www.medjor.net
Il y a aussi la possibilité de créer sa propre initiative, de la mettre en œuvre et d’en parler !
Adel Paul Boulad,
Consultant International Diversité & Performance
Auteur du livre, « Palestine, fin du mécanisme du rejet. Chroniques d’un militant en vue d’un nouvel horizon.
Livre disponible chez le diffuseur en 3 jours, cliquer ici
ANNEXE 1
EXODE DES ISRAÉLIENS
Basées sur les données officielles et les infos médias, les estimations indiquent un exode moins massif que celle prétendue par la Turquie, et des médias Arabes : environ 200 000 et non 700 000. Les données croisées sont de sources notamment consulaires, Jewish Agency, Institut israélien de la diaspora, Haaretz, The Marker, Bloomberg.
L’exode concerne surtout les classes moyennes/aisées et les jeunes actifs sur les secteurs de la tech, des finances, de l’armement, du commerce, tel que :
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Allemagne, 15 000 à 25 000 Israéliens, des jeunes pro de la tech avec Berlin et Francfort comme destinations privilégiées.
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France, 10 000 à 20 000 Israéliens, en général des binationaux à Paris IDF
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GB, 8 000 à 15 000 Israéliens surtout à Londres et proche, les financiers et les businessmen.
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Espagne, 5 000 à 10 000 Israéliens profitent des avantages fiscaux « digital nomads ». On les entend dans les rues de Barcelone, Madrid, Valence, …
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Italie, 3 000 à 7 000 Israéliens, s’installent auprès de la communauté juive historique à Rome et à Milan.
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Grèce, 2 000 à 5 000 Israéliens à Athènes, en Thessalonique, dans les cyclades en télétravail.
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Autriche, 2 000 à 4 000 Israéliens à Vienne, avec un retour partiel de familles ashkénazes.
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Hongrie, 1 000 à 3 000 Israéliens,
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Bulgarie, 500 à 2 000 Israéliens. A Sofia, il est semble-t-il courant de les voir avec un comportement « nouveau riche » du fait du bas coûts de vie.
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Émirats Arabes Unis (Dubaï/Abu Dhabi), quelques centaines d’Israéliens profitent des accords d’Abraham, des avantages fiscaux, du monde de la tech et du business.
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USA, présence massive de binationaux (50-100 000),
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Argentine, 3 000 à 8 000 Israéliens dans les quartiers communautaires de Buenos Aires,
ANNEXE 2
IMMIGRATION EN ISRAËL
Les sources d’infos sont essentiellement Agence Juive, le ministère de l’Aliyah et de l’Intégration, et le bureau des statistiques (CBS).
Avec une baisse d’environ 50% par rapport à 2022, Israël compte 35 000 nouveaux immigrants, avec une stabilisation du nombre des entrants. Ils viennent de Russie/Ukraine (40% des arrivants, dû à la guerre en Ukraine, et au racisme en Russie), de France (15%, dû au racisme, d’Amérique du Nord (10%, recherche identitaire), d’Argentine (8%, dû à la crise économique).
La politique Israélienne pour Relancer l’Aliyah est significative :
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Aides financières (prime de 5 000 à 10 000 $ par famille).
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Logements subventionnés (notamment à Jérusalem et en Galilée).
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Intégration facilitée (cours d’hébreu, emplois dans la tech).
ANNEXE 3
LES FERMETURES D’ENTREPRISES EN ISRAËL
D’après les sources israéliennes (Israel Innovation Authority, le bureau des statistiques CBS et le rapport 2024 de la Banque d’Israël, il y aurait 10-15 000 entreprises en fermeture. A titre de comparaison 8 000 entreprises avaient fermé au moment de l’épidémie du COVID.
Aujourd’hui les secteurs atteints sont : le tourisme et restauration (3040 % de fermetures dans certaines régions), le commerce de détail (hausse des coûts, baisse de la consommation), le BTP (manque de main d’œuvre palestinienne, ralentissement/arrêt des projets). Le télétravail accélère la délocalisation des startups.
Du fait de la dépendance aux travailleurs étrangers, l’agriculture peine.
Ces chiffres pourraient s’aggraver en cas d’incertitude, avec la fermeture de 520 000 autres entreprises en 2025
A ce jour, le chômage pourrait atteindre 6-7 % (contre 3,5 % avant 2023), avec un PIB en risque de perte de 2-3 % si rien ne change.
Les USA sauront y remédier.
ANNEXE 4
LES OUVERTURES D’ENTREPRISE EN ISRAËL
D’après les mêmes sources qu’en Annexe 3, il y aurait eu 5-7 000 nouvelles entreprises, soit une baisse de 30-50 % vs une année normale.
C’est la Tech qui tient. De ce fait, les secteurs en croissance sont : la Cybersécurité & AI (demande mondiale forte), l’AgriTech & FoodTech (résilience alimentaire), et la Défense & DualTech (financement gouvernemental accru, USA …).
ANNEXE 5
LA CRISE POLITIQUE
D’après des sources concordantes (Médias internationaux, Israel Democracy Institute, Haaretz, Times of Israel, Brookings Institution (2024), la crise politique et sociale en Israël est l’une des plus profondes depuis la création de l’État.
Au bord de l’Implosion ?
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Le gouvernement est affaibli avec en permanence le risque de dissolution face aux tensions entre les ministres d’extrême droite (BenGvir, Smotrich) et ceux des partis modérés. Son PM est désavoué par plus de 60% de la population.
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Il y a une sorte de guerre civile larvée entre séculiers (pacifistes, libéraux, expansionnistes, …), religieux (sionistes et antisionistes), les « sous-ethnies » (les juifs yéménites, éthiopiens, sépharades de classe sociale « prolétaire », les Palestiniens appelés « Arabes israéliens » (20% de la population), les Palestiniens dans les territoires occupés (4 millions soit l’équivalent de 40% de la population israélienne), etc.
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L’économie souffre d’une récession partielle, d’une fuite des cerveaux même si certains sont en télétravail sur les plages grecques ou chypriotes.
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L’effondrement de la crédibilité de Tsahal, incapable « d’éliminer le Hamas », et la fronde des services secrets, notamment les anciens responsables qui dénoncent les limites de la logique sioniste, expansionniste, coloniale et raciste.
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Les réformes judiciaires, polémiques voire conflictuelles, celle de 2018 (hyper judéité de l’Etat) et celle de 2023 (quasi dictature), l’annulation des exemptions militaires des Haredim.
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L’absence de stratégie post-guerre amène certaines unités à boycotter en signe de protestation.
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La répression violente à l’encontre des « arabes » en Galilée et des « bédouins » dans le Neguev
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La crise économique avec le chômage en hausse (6%) et le PIB en baisse notable. Voir annexe ci-dessus
ANNEXE 6
EQUIPEMENTS & CONSULTING MILITAIRES ISRAÉLIENS EN HONGRIE
Pour son autonomie stratégique (vs les USA et la Russie), pour contourner la limitation européenne de ventes d’armes, pour prendre une avance en termes technologique, la Hongrie achète à Israël :
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Des drones militaires de surveillance et de renseignement. Contrat de 100 millions de dollars (1ère phase) avec Elbit Systems pour des drones tactiques Hermes 900 (version multi rôle).
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Des systèmes de cyberguerre et guerre électronique. Contrat avec Rafael Advanced Defense Systems pour des systèmes de brouillage électronique et de cyberdéfense, et pour la formation de « cyber commandos ».
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Des systèmes de missiles antichars Spike LR
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Des technologies (non identifiées) pour dans les véhicules blindés hongrois
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Des radars et surveillance des frontières (société Elta filiale de IAI), et leur déploiement le long de la frontière serbe et roumaine.
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La formation et l’entraînement des forces spéciales hongroises dans la lutte antiterroriste.