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ISESCO et UNESCO, quelle différence ?

By 12 juillet 2019 2 Comments

Une réalité pluri séculaires veut qu’en pays musulmans, les non-musulmans doivent ajuster leurs attitudes et se conformer aux sensibilités islamiques.

Par ailleurs, une tendance émergente veut qu’en pays non-musulmans, les non-musulmans doivent ajuster leurs attitudes et se conformer aux sensibilités islamiques.

Lorsqu’elle est appliquée au travail, notamment en milieu hospitalier, cette « règle » révèle des événements inattendus, étonnants qui impactent le soin des malades.

En France, Il y a des faits désormais banalisés, notamment celui du mari radicalisé qui interdit les soins pour sa femme parce que le médecin est un homme. Celui non moins banalisé concerne les urgentistes de SOS MEDECIN. A l’appel téléphonique le mari exige une femme médecin pour intervenir et soigner sa femme malade. Un nouveau cap est franchi en Allemagne, par les faits relatés sur la publication du 2 Avril 2019 sur Neue Westfälische, à propos  l’affaire de la clinique de Minden.

Deux employées de la clinique Johannes Wesling à Minden ont porté plainte contre la direction pour sexisme. En effet, un des médecins originaire du Levant refuse une présence féminine, chirurgienne, infirmière, anesthésiste … en salle d’opération. En pénurie de personnel, la Clinique se plie et exécute son exigence d’une présence exclusivement masculine.

Les plaignantes ne remettent pas en cause l’origine du chirurgien sexiste mais son comportement. Le fait est que l’accusation se retourne maintenant contre elles. Leur dépôt de plainte les fait passer pour racistes. Les employées victimes de la discrimination du chirurgien sont désormais accusées de discrimination. Elles craignent pour leur job. Un climat délétère règne dans les services de la clinique.

Le monde a changé pour elles.

Par contre,rien n’a changé pour le chirurgien, il a réussi à imposer ses sensibilités, ses susceptibilités. Son action est conforme aux préconisations de l’ISESCO.

 

ISESCO, de quoi s’agit-il ?

Le sort du musulman en terre non musulmane, appelée par les fondamentalistes « Dar el Harb », est géré par les différents courants islamiques et … par l’ISESCO. C’est une importante institution internationale parallèle à l’UNESCO.

Ces deux organismes ont pour lettres communes E.S.C.O qui signifient : Education, Science and Culture Organization. IS dans le premier signifie Islamic States, et UN dans le second signifie United Nations.

ISESCO est donc en français, l’Organisation des Etats Islamiques pour l’Education, les Sciences et la Culture. Etablie en mai 1979 par l’OCI, Organisation de la Conférence Islamique, l’ISESCO basée à Rabat au Maroc, regroupe cinquante-quatre (54) états membres.

Les documents de cette institution sont publics. En résumé, le musulman hors pays d’islam y est considéré comme exposé au « risque d’invasion culturelle ». Un certain nombre de mesures sont en conséquence préconisées pour le protéger de ce risque. Nous pouvons facilement les reconnaître : l’éducation avec les écoles coraniques, les centres cultuels, la « halalisation » de l’alimentaire et des comportements, l’application des obligations et interdits islamiques dans les institutions, les entreprises, les hôpitaux, etc.

  • Si d’une part, dans « Dar Al Islam » aucune entreprise n’émerge comme référence en termes de performance, d’innovation, de compétitivité, de gestion de la diversité, d’attractivité et de climat social,

  • Et si d’autre part, l’ISESCO déploie une stratégie internationale d’islamisation pour protéger les musulmans du « risque d’invasion culturelle »,

  • … comment justifier le « laisser-faire » des arrangements face aux revendications religieuses islamiques en entreprise ?

 

ISESCO mis à part, qu’est-ce qui, dans les faits et les attitudes, facilite l’entrisme des interdits et obligations islamiques en entreprise?

Pour en faire l’inventaire et en parler en comité de direction voir sur https://diversite-performance.com/2019/02/05/les-failles/

#coaching #leadership #performance #diversité #fait religieux #teambuilding #climat social #vivre ensemble

 

2 Comments

  • Pierre PERRINE dit :

    Les exemples cités, notamment en matière de soin et de discrimination vis à vis de la femme, dans une société laïque, sont tout simplement inadmissibles.

    Protégeons la laïcité de notre République est ses institutions. Si des cliniques et hopitaux, A FONDS PRIVES, se construisent en France avec de telles pratiques, je peux considérer cela normal ou en tout cas possible. Par contre si financé par nos impôts et nos institutions, ce n’est pas normal.

    • ap.boulad@plido.com dit :

      La laïcité en France a pour mérite d’exister.
      Laïcité ou pas, le mot laïcité est désormais tabou dans de nombreux comités d’entreprise. En effet, pour dissuader les RH d’y faire référence, il suffit d’une présence syndicale (CGT, UNSA, FO…) de plus en plus noyautée par les militants islamiques. Tel que rapporté au cours d’un récent Codir servi, c’est le cas sur leurs propres sites industriels et leurs partenaires en transport et en logistique.
      Laïcité ou pas, les femmes sont persona non grata voire « poussées dehors » de bureaux communautarisés. Le cas de l’INA n’est ni le premier ni le dernier relevé. En effet, le refus de la mixité fait partie de la panoplie de l’islam politique en concurrence sur ce point avec l’islam fondamentaliste.
      Laïcité ou pas, sauf si la discrimination faite aux femmes fait partie du projet de l’entité, c’est aux managers de mettre de l’ordre et du respect dans les services autour du projet opérationnel qui les concerne.
      Pour un manager qui en fait la demande, il a la possibilité de développer son discernement face aux différents courants politico-religieux islamiques et son propre leadership, en coaching individuel ou en atelier inter entreprise voir sur https://diversite-performance.com/coaching-de-leadership-individuel/

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